Revenant sur son rôle de président de la Conférence Nationale Souveraine de 1991, l’archevêque émérite de Lomé dit n’avoir eu aucun complexe dans cette lourde tâche à l’époque.
«J’ai dit dès le départ à ceux qui m’ont élu qu’ils trouveront en moi un évêque, pas un politicien. Donc j’ai assuré mes fonctions sans dichotomie interne », a-t-il confié à Jeuneafrique. Un prélat dans la politique, chose pas très évidente surtout lorsque les tensions sont vives, mais selon Mgr Kpodzro, « le prélat est aussi un citoyen ».
Mais que retenir comme acquis de la conférence Nationale Souveraine ? L’homme de Dieu répond qu’il y a eu beaucoup du positif au sortir de ce grand événement.
« Le multipartisme l’a emporté sur la dictature, la liberté d’expression a été gagnée et nous avons essayé de faire évoluer certaines choses comme les salaires des fonctionnaires, etc. », a-t-il résumé, tout en rajoutant que « le Haut Conseil de la République, quant à lui, a discuté d’une manière démocratique, avec beaucoup de franchise pour aboutir à la rédaction de la Constitution de la IVe République adoptée par référendum le 14 octobre 1992, avec un peu plus de 98% des suffrages exprimés ». ... suite de l'article sur Autre presse