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Personne n’est à l’abri! (Chronique)
Publié le dimanche 10 juillet 2016  |  Africa Rdv




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Ce mercredi, le monde sportif avait les regards tournés vers la France où devrait se jouer les demi finales de la phase finale du championnat d’Europe des Nations de football. C’était dans l’attente du match Portugal-Pays de Galles que la justice internationale s’est invitée au milieu des pronostiqueurs, analystes et autres fans des idoles que sont Ronaldo, Nani, Bale pour ne citer que ces trois. Justement ce sont ces idoles qui ont fini par faire l’actualité sur le terrain mais aussi en dehors des stades.

Deux immenses champions ont été condamnés par la justice. Le plus populaire, le footballeur argentin Lionel Messi a écopé de 21 mois de prison ferme pour fraudes fiscales. Le non moins populaire, l’athlète sud africain, Oscar Pistorus a été condamné à 6 ans de prison pour le meurtre de sa petite amie. Il s’agit en réalité d’une journée noire pour les sportifs. Cette journée noire est la preuve que le sportif reste avant tout un homme. En décidant d’adopter la déclaration universelle des droits et d’en faire un élément de protection et de promotion de la justice partout dans le monde, la communauté internationale a voulu simplement mettre l’homme au centre de toutes ses préoccupations. Il a des droits comme il a des devoirs. Et c’est justement les devoirs qui n’ont pas été bien accomplis par ces sportifs.


On connait l’argentin comme une virtuose sur les pelouses d’Espagne et d’ailleurs dans le monde. Il en est de même du sud-africain, super athlète malgré son handicap. Dans son article 7, la déclaration universelle des droits de l’homme précise « Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination ». L’article suivant ajoute « Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi. »

Il s’agit en vérité d’un nouveau triomphe de la démocratie. Mieux, il s’agit sans doute d’un bel exemple au monde alliant les noms de sportifs de renommée internationale à des actes condamnables. Personne n’est à l’abri et personne n’est au dessus de la loi. Cette tendance à plus de justice dans le monde atteint plus sérieusement aussi les côtes africaines.

Ces dernières années, le continent s’est distingué par les condamnations successives d’acteurs de premiers plans jusque présentés comme étant des intouchables. Au Sénégal, on peut citer l’exemple de Karim Wade, fils de l’ancien président récemment mis en liberté après des années derrière les barreaux. Au Togo, Kpatcha Gnassingbé, l’un des fils de l’ancien président continue de purger sa peine à la prison civile de Lomé.

Les temps ont sans doute changé ou sont en train de changer. Sans doute que dans les milieux des défenseurs des droits de l’homme, les prières portent sur la généralisation plus accrue de cette nouvelle tendance car dans le monde, certains « grands noms » continuent de résister ou sont protégés des envies des menaces des textes de lois.


Pierrot Attiogbe
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