C’est la fête en pays Kabyè, l’édition Evala 2016 a encore regroupé d’innombrables foules venues de divers horizons. Que ce soient les touristes et les curieux venus assister aux luttes ou encore des opérateurs économiques venus faire la promotion de leurs produits, chacun semble faire parti d’un jeu de puzzle bien défini.
Mais parmi ces foules, les membres d’une association ont attiré notre attention de part leur action insolite. L’association est dénommée “une Education, un Apprenant” (Eda) et le président Kourougbakou KONA Trinité dans une interview nous décrit leur lutte sur et autour des arènes, leur lutte à eux pour l’environnement !
Full-news : Parlez-nous un peu le rôle que joue votre association en ces périodes des Evala.
Kourougbakou KONA : notre association a pris sur elle l’initiative d’amener les populations surtout les jeunes à comprendre comment protéger leur environnement. Il a été constaté que lorsqu’il y a des regroupements de foules, une multitude de déchets de tout genre se retrouve sur les lieux après le départ des gens, surtout les déchets de consommation et les sachets plastiques. C’est d’ailleurs le cas tout autour des arènes de luttes en ces périodes Evala. Nous nous sommes donc engagés dans cette bataille pour préserver la propreté de ces lieux et de ce fait, lutter contre l’insalubrité de notre cadre de vie.
Alors là, pouvez-vous nous dire quels sont vos moyens d’action?
En premier lieu, nous jouons un rôle de sensibilisation, certains sites de luttes se retrouvent sur des terrains d’école ou en bordure de ville, nous nous sommes tournés en particulier sur la jeunesse à qui nous faisons prendre conscience de ce qui se déroule autour d’eux durant ces rassemblements.
Deuxièmement, nous avons des équipes de ces mêmes jeunes que nous envoyons sur le terrain se charger du ramassage de ces déchets non-dégradables qui pullulent sur nos arènes à la fin des luttes. Ainsi nous sécurisons notre environnement, en même temps que la salubrité de ces espaces vivables et de Facto notre santé.
