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La vérité, enfin/En 1998, «je n’ai pas vu de résultats», Awa Nana-Daboya
Publié le lundi 11 juillet 2016  |  L’Union


© aLome.com par Parfait
Présentation du logo officiel et du Plan stratégique 2016-2018 du HCRRUN
Lomé, le 09 décembre 2015. Siège de la CENI, Cité OUA, bureaux du HCRRUN. Première sortie en conférence de presse de l`équipe d`Awa Nana-Daboya mise en place par décret présidentiel le 03 avril 2014.


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Beaucoup continuent par la tacler du fait qu’en 1998, elle a démissionné de la tête de la commission électorale qui supervisait la présidentielle de l’époque, avant même de donner les résultats provisoires à l’électorat. Une manifestation de son rôle semblable à celle d’une « béquille du pouvoir » comme le lui a rappelé, jeudi, en conférence de presse, un journaliste. Plus de 17 ans après les faits, Awa Nana-Daboya rompt, enfin, le silence et nie ce préjugé que certains lui colle.

C’est vrai : en 1998, Awa Nana-Daboya alors présidente de la Commission électorale nationale (CEN) pour le compte de l’élection présidentielle de ladite année n’est pas allée au bout de sa mission ; elle a pris la clé des champs vers la Centrafrique. Elle n’a pu proclamer les résultats provisoires laissant, au yeux de plusieurs, le régime du général Eyadéma Gnassingbé rester au pouvoir et trichant l’opposition qui aurait remporté haut les mains le scrutin étant donné le contexte socio-politique difficile de l’époque.

A sa nomination à la tête de Haut commissariat à réconciliation et à l’unité nationale (HCRRUN), le sujet est revenu sur le tapis.« Awa Nana-Daboya est une traite », réclamaient plusieurs. Certains responsables politiques dont le chef de file de l’opposition boycottent d’ailleurs ces actions notamment l’atelier de réflexions et d’échanges sur les réformes politiques et institutionnelles que son institution organise prochainement

« Je ne suis pas une béquille du pouvoir. Je suis le juge qui a décidé au vu et au constat de tout le monde. La CEN n’était pas organisatrice mais superviseuse. Et lorsqu’elle a voulu jouer son rôle, elle n’a pas eu le quorum nécessaire pour continuer la supervision au delà du délai imparti par le code électoral », a-t-elle indiqué jeudi pour lever le doute sur ce passé obscur.

Son erreur, a-t-elle expliqué vient de ce qu’elle a voulu informatiser le processus électoral de l’époque pour le rendre crédible. Malgré les mesures prises pour avoir de l’électricité jusqu’à la proclamation des résultats provisoires, un délestage survint au niveau dans les locaux de la CEN dont elle était la responsable. Cette coupure dura malheureusement jusqu’au bout du délai imparti pour annoncer les résultats provisoires, rendant impossible la réception des résultats des différentes cellules.

« A la fin du délai, il fallait intervenir. Je n’avais pas vu de résultats, je ne pouvais affirmer le contraire. Pour ceux qui se rappellent, j’avais signifié qu’en ma qualité de juge, je ne pouvais pas dire ce que ce que je n’avais pas vu », a-t-elle déclaré.

Elle renvoie aussi à l’histoire ceux qui pensent qu’elle aurait laissé le ministre de l’intérieur de l’époque, Séyi Mémène, proclamer les résultats. En effet, en 98, la commission électorale n’était pas indépendante d’où son appellation CEN. Aussi n’organisait-elle pas l’élection mais plutôt la supervisait. L’organisation revenait au ministère en question qui a donc pris ses dispositions lorsque la CEN a rendu le tablier.

Justement sur cette question de démission, Awa Nana-Daboya n’épargne pas les parties prenantes. Les membres de sa commission dont 4 du Rassemblement du peuple togolais (RPT) et 4 de l’opposition l’ont lâchée à la dernière minute.
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