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Corruption au Togo: Les infrastructures routières posent problème/M. GNOFAM, un ministre pas comme les autres
Publié le mardi 12 juillet 2016  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Ouverture de la 6è édition du Forum sur les investissements hôteliers en Afrique
Lomé, le 21 juin 2016. Ouverture pour 48h de la 6è édition du Forum sur les investissements hôteliers en Afrique. Radisson Blu Hotel 02 février. Décideurs politiques, investisseurs, propriétaires hôteliers, financiers, dirigeants d`entreprises de différents continents planchent sur le développement du tourisme en Afrique.


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Nous sommes dans une République qui se veut démocratique. Nous n’avons pas encore atteint le niveau des pays occidentaux avec malheureusement leurs dérives de toutes sortes. Mais au moins au Togo, la liberté d’expression et surtout de la presse est garantie et n’est donc pas un vain mot.
En revanche, nous constatons que la corruption avance au galop et de façon exponentielle. En 2005, lorsque le Président Faure arrivait au pouvoir, le budget de l’Etat était d’environ 300 Milliards de frs CFA.

Aujourd’hui, nous sommes à peu près à 1.000 Milliards de frs CFA. Malheureusement et c’est un phénomène propre aux Africains, dès que les vautours ont constaté que le gâteau grossit, ils s’en donnent à cœur joie. Parmi ces prédateurs, le Ministre des Infrastructures et des Transports, le fameux Ninsao GNOFAM désormais négativement célèbre depuis son passage trop remarqué à l’Assemblée Nationale. M. GNOFAM est un Ministre pas comme les autres.

Il est entièrement à part puisqu’il passe son temps à narguer tout le monde malgré ses piètres résultats. Sa dernière prestation à l’Assemblée Nationale en est une illustration patente et désolante.

Ces derniers temps, les médias togolais, toutes tendances confondues, ont interpellé le Ministre sur des dossiers sensibles notamment le détournement de 46 Millions de frs CFA relatifs à l’opération foraine d’immatriculation des motos sur toute l’étendue du territoire national.


Ensuite, il y a eu le problème des 26 milliards de frs CFA débloqués indûment en faveur de CECO et pour lequel le Ministre a été incapable de donner des informations convaincantes et rationnelles. En effet, au cours de son interpellation à l’Assemblée sur ce point, il s’est proprement embrouillé, s’est pris les pieds dans le tapis et s’est ridiculisé devant les Députés en faisant preuve d’incohérences scandaleuses.


Enfin, il y a eu les 17 milliards débloqués au sujet de la construction et du bitumage de la route Mandouri-frontière Bénin.


Nous constatons avec amertume que ce Ministre qui se croit au-dessus de tout le monde, se comporte comme si de rien n’était. Pire, il n’hésite pas à dénigrer la presse en disant à qui veut l’entendre que les médias écrivent n’importe quoi sans en apporter la preuve.


Nous détenons effectivement les preuves de nos écrits au Combat du Peuple. Ne serait-ce que sur ces trois dossiers évoqués, ailleurs, le Ministre devrait être limogé parce qu’il s’est spécialisé dans le vrai faux en délivrant indûment de fausses attestations pour permettre le déblocage, en faveur de certaines entreprises, par les bailleurs de fonds, d’importantes sommes d’argent. La chance de M. GNOFAM, c’est que le véritable enjeu est ailleurs.

Si nous voulons publier nos preuves, beaucoup de personnes qu’il a induites en erreur seront éclaboussées et les dégâts collatéraux seront énormes. C’est peut-être sur cela qu’il compte. Mais nous pensons que ce n’est que partie remise et ce n’est pas GNOFAM qui aura le dernier mot. Nous finirons par l’épingler d’une manière ou d’une autre. La presse travaille comme l’eau qui tombe goutte à goutte sur du béton. A force de tomber à la même place, elle finit toujours par laisser de trace.
Le Chef de l’Etat est interpellé parce que, en définitive, il sera le seul comptable devant le peuple.

Rodrigue
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