Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Focus Infos N° 160 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Interview Zeus Ajavon: «Je regrette beaucoup que certains partis… ne soient pas représentés dans la salle»
Publié le vendredi 15 juillet 2016  |  Focus Infos


© aLome.com par Parfait
Zeus ,grand défenseur des Droits de l’Homme, quitte la salle de dialogue


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les travaux de l’atelier de réflexion et d’échanges sur les réformes politiques et institutionnelles se poursuivent à l’hôtel Radisson Blu 2 février de Lomé. Après avoir été absent au premier jour des discussions, Me Zeus Atta Ajavon, Coordonateur du Collectif Sauvons le Togo (CST), un mouvement qui regroupe des partis politiques et des associations de la société civile, participe au débat. Il apprécie dans cette interview la qualité des échanges qui selon lui, augure d’un avancement positif. Lecture…


Focus Infos : vous venez de sortir de la troisième journée des discussions sur les réflexions sur les réformes. Quel regard portez-vous sur les travaux ?

Me Zeus Atta Ajavon : Depuis hier je suis là, si je suis revenu c’est que je crois que les choses sont en train d’avancer et positivement c’est pour ça que je suis revenu. J’ai participé activement au débat hier, j’ai participé encore plus activement au débat aujourd’hui et tout ce que je peux dire c’est que les gens parlent du fond de leur cœur et ils disent ce qu’ils ont sur leur cœur.

Il n’y a pas de sous entendu, il n’y a pas, ce qui est important d’injure, d’acrimonie, d’invective, on dit ce qu’on a à dire même si ça ne plait, même si ça n’est pas bon on le dit et c’est l’ensemble de tout cela qui fait la beauté du débat qui se fait dans la salle et c’est pour ça que je suis revenu. Je crois que de ce débat là, j’espère qu’on en tirera des choses positives pour notre pays demain parce que je dis et je le répète je suis optimiste par nature.

Je ne peux pas penser que le pouvoir politique ait organisé cet atelier, s’il n’y a pas la volonté politique d’évoluer. J’espère et je présume que la volonté politique pour faire évoluer les choses existe c’est pour ça que cet atelier a été organisé et c’est pour ça que les choses sont en train de se faire de cette façon et je suis convaincu peut être que l’histoire me démentira qu’à la fin de cet atelier le miracle se fera pour le Togo.



F I : Les absents ont tort ?

Z A A : Je regrette beaucoup que certains partis de l’opposition ne soient pas représentés dans la salle, je regrette également beaucoup que UNIR ès qualité, ceux qui comptent dans UNIR ne soient pas dans la salle parce que ce débat là, ce sont ceux là aussi bien ceux de l’opposition que ceux de UNIR qui auront à mettre en œuvre ce débat, ils ne sont pas là. Mais si ce que nous faisons est dans l’intérêt général, dans l’intérêt du peuple togolais, je suis convaincu que s’ils voient que ça va aussi dans leur intérêt ce sera acceptable pour eux ça ira mieux.



F I : Que direz-vous à l’endroit des absents ?

Z A A : Je dis nous sommes en train de laver le bébé Togo qui est dans la bassine. Depuis 1990 c’est le bébé Togo que nous lavons, il ne sera jamais totalement propre mais il faut qu’il soit propre à un moment donné pour qu’on puisse l’habiller. Il ne faut pas que nous jetions le bébé et l’eau du bain. Donc essayons à un moment donné de sortir ce bébé de la bassine et le mettre ensemble dehors de la bassine, de le poudrer, de l’amidonner, et de l’habiller. Et que lorsque on l’aura habillé que ceux qui n’étaient pas d’accord qu’on l’habille à ce moment là voient que la façon dont on l’a habillé est acceptable pour tous.


F I : N’avez-vous pas dit que c’est une conférence nationale bis qui est en train d’être organisée dans cette salle ?

Z A A : Disons qu’avec la différence que la conférence nationale a été imposée au pouvoir, nous l’avons imposée au pouvoir. Je fais partie de ceux qui étaient là en ce moment, on l’a imposée au pouvoir. Aujourd’hui c’est le pouvoir qui l’a décidé d’organiser cet atelier. Ce n’est pas la même chose. Ça veut dire que c’est le pouvoir qui volontairement a voulu faire un pas alors qu’en 1991 nous avons imposé au pouvoir de faire un pas. Ce n’est pas la même chose.
... suite de l'article sur Focus Infos




Articles associés

Autre presse
Atelier du HCRRUN : Me Zeus Ajavon déplore l’inexistence des textes sur la Justice Administrative togolaise
 

 Commentaires