Réunis à Kigali, les chefs d’État du continent doivent choisir le nouveau président de la Commission de l’UA parmi trois prétendants. À moins que cette décision ne soit remise à plus tard pour laisser le champ libre à d’autres compétiteurs…
De nouveaux déchirements en perspective ? Comme en 2012, avec le combat entre le Gabonais Jean Ping et la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, la bataille pour la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA) promet du sang et des larmes.
Officiellement, trois candidats briguent la succession de Dlamini-Zuma : l’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi et l’Ougandaise Speciosa Wandira-Kazibwe. La liste des candidatures est close depuis le 31 mars, et, logiquement, au cours de ce 27e sommet de l’UA, qui se tient à Kigali du 10 au 18 juillet, les 54 chefs d’État et de gouvernement de l’organisation doivent choisir l’une de ces trois personnes pour tenir la grande maison Afrique jusqu’en 2020.... suite de l'article sur Jeune Afrique