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Le président du CACIT fait le bilan de l’atelier du HCRRUN/«Il y a eu des acquis», Spéro MAHOULE
Publié le mardi 19 juillet 2016  |  L’Union


© aLome.com par Parfait
Publication d`un Rapport du CACIT et de la PCJV
Lomé, le 15 juillet 2015. EDA OBA HOTEL. Publication du Rapport de la Mission d’observation du CACIT (Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo) et de la Plateforme Citoyenne Justice et Vérité (PCJV). Ce rapport porte sur les violences et violations des droits de l’Homme au cours de la présidentielle du 25 avril 2015 au Togo.


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L’atelier de réflexion et d‘échanges sur les réformes politiques et institutionnelles qu’organisait le Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) depuis le 11 juillet dernier a pris fin ce 15 juillet. Avec M. Spéro Kodjo MAHOULE, président du CACIT, nous faisons le bilan de cette activité en mettant en emphase le rôle de la société civile pendant et après ces assisses.

pa-lunion.com : De quoi avez-vous discuté dans la salle durant ces cinq jours et quelle a été la contribution de la société civile ?
Spéro MAHOULE : C’était un peu la refondation de la société togolaise. Il y avait à discuter de toutes les institutions : l’armée, la fonction publique, un peu de tout. Sur chaque thématique, la société civile représentée par plusieurs associations, a pu apporter des éléments qualitatifs pour nourrir le débat. Elle a donc participé sérieusement et correctement à toute l’activité.

Beaucoup sont ressortis visiblement satisfaits. Y a-t-il eu des avancées notoires ?
Nous pensons qu’il y a eu des acquis. Déjà dans la mesure où tous les acteurs se sont dits qu’il faut forcément la limitation du mandat présidentiel, un mode de scrutin uninominal à deux tours, agir autrement, etc. Nous avons apprécié et demandé que se poursuive la réforme de l’armée. Je pense que tous les secteurs ont été peaufinés et que sur ces plans, il y a eu des acquis. Maintenant, il y a des points qu’on peut relativiser parce que cela va être des projections à court, à moyen et long termes, dépendant de l’agenda du gouvernement. C’est ce qui concerne par exemple le choix du régime politique qui ne pouvait être fait en si peu de jours parce que donnant des éléments sur lesquels les universitaires doivent vraiment réfléchir. Il y a certaines questions sur lesquelles on n’a pas pu débattre, liées par exemple à l’impunité, à la corruption. Mais, en gros, on a fait un parcours.

Quelle projection faites vous des recommandations qui découlent de ces assises ?
Je ne peux pas présager de ce que cela va donner parce que depuis le début, je soutiens et je maintiens que je ne sais pas exactement ce qui va être fait de ce document. Néanmoins, nous avons fait un certain nombre de pas qui méritent d’être consolidés. Lorsque des acteurs politiques reconnaissent avoir commis des erreurs et s’engagent à ne plus reprendre certaines choses, c’est une bonne chose. Il n’y a pas eu de voix du gouvernement pour dire mais il y a eu des acteurs clés qui ont dit un certain nombre de choses qui, mises en application, peuvent nous permettre d’avancer. Il ne reste plus qu’à voir qu’il y ait un consensus sur certaines questions : c’est la prochaine étape à laquelle il faut forcément s’atteler.

Le dialogue doit il maintenant demeurer permanent après cet atelier ?
A la plateforme citoyenne justice et vérité, nous sommes convaincus qu’on ne peut pas limiter le nombre de dialogues. Il vaut mieux le dialogue que d’arriver à des affrontements. Autant que ce serait possible, il vaut mieux faire le dialogue. Mais que ce dernier ne soit pas une porte de sortie. Il faudrait que si on a besoin de prendre des décisions, qu’elles soient prises avec courage et témérité. Mais on ne peut pas faire économie des dialogues. Pour cet atelier, par exemple, il y a des partis majeurs qui ne sont pas représentés. Si nous voulons qu’il y ait consensus, il faut intégrer la réflexion avec eux. On a toujours besoin de dialogue, ceci étant.

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