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Révision en baisse des prévisions économiques 2016 en Afrique Sub-saharienne par le FMI/Le Togo s’en tire à bon compte
Publié le mercredi 20 juillet 2016  |  Forum


© aLome.com par Parfait
La ville de Lomé vue de l`immeuble du CASEF
Lomé, le 22 juin 2015. Vue générale de la capitale togolaise, depuis l`un des principaux immeubles dominant le centre-ville de cette cité: le CASEF


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Décidément, on n’est pas obligé d’être pays producteur de pétrole avant de disposer d’une croissance économique soutenue. C’est visiblement la preuve qu’apporte la révision à la baisse des prévisions économiques 2016 en Afrique Sub-Sahérienne par le FMI (Fonds Monétaire International). Alors que l’institution mondiale abaisse les prévisions de croissance économique en Afrique sub-saharienne sur fond de récession au Nigeria, le Togo malgré le recul global, devrait enregistrer une croissance proche de 6% au cours de cette année 2016. Pour réussir cet exploit que les pays pétroliers, même ceux de la sous-région ouest-africaine ne sauront réaliser au cours de cette année, le Togo de Faure Gnassingbé doit compter sur les revenus générés par les services logistiques et financiers, par les mines et, dans une moindre mesure, par l’agriculture.

Sur le plan un peu plus général, il est à noter que selon les nouvelles prévisions du FMI, l’économie de l’Afrique Sub-Sahérienne, contrairement aux prévisions de 1,6% cette année, devra connaitre plutôt un net recul de 1,4 point par rapport à avril et un ralentissement spectaculaire par rapport à 2015 (3,3%). Au niveau du FMI, on tente d’expliquer ce recul par la dégringolade du Nigeria, première puissance économique africaine. Le pays de Mahamadou Buhari très affecté par la chute des cours du pétrole, devrait voir son produit intérieur brut se contracter de 1,8% cette année alors qu’une expansion de 2,3% était encore prévue il y a trois mois.

Outre le Togo qui tire toutefois ses épingles du feu, le FMI constate également que d’autres pays de la sous-région ouest africaine, surtout non-producteurs de pétrole peuvent bien s’en sortir, puisqu’ils sont épargnés par la récession.

F.S

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