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Débat/L’atelier de réflexion du HCRRUN au centre des controverses: Togolais ! Soyons sérieux avec nous-mêmes pour surmonter nos difficultés
Publié le mardi 26 juillet 2016  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Parfait
Présentation du logo officiel et du Plan stratégique 2016-2018 du HCRRUN
Lomé, le 09 décembre 2015. Siège de la CENI, Cité OUA, bureaux du HCRRUN. Première sortie en conférence de presse de l`équipe d`Awa Nana-Daboya mise en place par décret présidentiel le 03 avril 2014.


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Depuis quelques semaines, l’Atelier national de réflexion et d’échanges sur les réformes politiques et institutionnelles a défrayé la chronique dans notre pays et suscité moult débats.

Une certaine presse a cru devoir parler d’échec parce que FABRE, miné par une paresse intellectuelle chronique qui l’empêche de réfléchir sérieusement sur les problèmes de fond, a décliné l’invitation qui lui a été adressée pour prendre part aux travaux.

Pour justifier sa position, il a développé des arguments qui n’ont rien à voir avec les travaux de l’Atelier proprement dit. Puisqu’il s’était contenté de tirer des flèches empoisonnées sur la personne de Mme Awa NANA qu’il a ciblée sur son passé, oubliant que toute personne est perfectible même si, à nos yeux, nous croyons au contraire qu’elle avait fait preuve d’un courage sans précédent au moment des faits.


Ce qu’il faut retenir et souligner c’est que cet Atelier de réflexion organisé par le HCRRUN n’est pas le fait d’une personne. C’est le lieu de rappeler que la personnalisation outrancière du débat politique dans notre pays nous a fait déjà trop de tort et qu’il fallait dorénavant éviter ces genres de dérives qui, en réalité, ne sont que des alibis pour empêcher toutes initiatives réalistes tendant à améliorer notre vivre-ensemble.


Il est connu, sinon notoire, que FABRE, lorsqu’il était secrétaire général de l’UFC originelle, était coutumier des prises de position qui créent des blocages. C’est une stupidité qui a fait dire à un observateur sérieux que FABRE est un empêcheur de tourner en rond et qu’il faut éviter ses pièges pour pouvoir aller de l’avant. Autrement, ce sera l’impasse.


Nous n’en voulons pour preuve que certaines exigences satisfaites et qui pourtant, étaient au centre de toutes les revendications et qui sont tombées dans l’oubli, entre autres :
1°/ la suppression de la célébration de la fête du 13 janvier qui a longtemps marqué les débats politiques au nom de la réconciliation surtout parce que tout le monde estimait, à juste titre, que c’est une date qui divise les Togolais.
2°/ l’attribution du nom de Sylvanus OLYMPIO à une rue (ex rue du commerce) et plus tard au CHU Tokoin ;
3°/ l’abandon de l’idée d’installer autour du monument de l’indépendance les bustes des anciens Chefs d’Etat etc… N’est-ce pas des actes de réconciliation ?

Paradoxalement, lorsqu’on invite aujourd’hui FABRE qui bombe toujours le torse quand il se présente comme chef de file de l’opposition, pour prendre part aux festivités du 27 Avril, fête de l’Indépendance, il refuse en prétextant que Faure n’a pas encore fait les réformes promises comme si la fête du 27 Avril a un quelconque lien de causalité avec les réformes. Comme on peut le constater, le consensus avec FABRE s’identifie à la satisfaction de ses préalables. Que se passera-t-il si, un jour, cet homme arrive au pouvoir ?


Nous sommes dans un pays où pour justifier tout comportement antipatriotique, on prétend, sans connaître le sens des mots, que le pays est en crise.
Essayons de définir le mot crise en consultant le Dictionnaire Robert.


D’après Robert, crise signifie : « phase grave dans l’évolution des choses, des événements et des idées – (perturbation, rupture-) crise politique, crise du pouvoir, crise économique (contraction, dépression, marasme, récession), crise diplomatique, internationale – (tension ; conflit) etc. -»
Comme on le voit, le mot crise est un panier fourre-tout. Ainsi, ceux qui aiment faire de l’amalgame pour semer la confusion dans l’opinion, s’amusent à parler de crise à tout bout de champ.
Doit-on dire que la France est en crise à cause des attentats terroristes à répétition ? Nous n’avons pas encore entendu un responsable politique user de ce mot parce que les attentats sont devenus un mal qui frappe tout le peuple.


Il faut trouver des idées pour les juguler. C’est ce qui est en cours.
Au Togo, nous avons besoin de réformer comme tous les pays d’ailleurs. Nous devons nous organiser pour bien et mieux faire les choses. Nous sommes à l’étape de la réflexion. Les résultats auxquels ces réflexions ont abouti, seront peaufinés et finalisés pour l’étape suivante, celle de la concrétisation c’est-à-dire l’élaboration d’un avant-projet. Et cet avant-projet sera déposé à l’Assemblée Nationale pour être débattu par les politiques qui vont l’amender au besoin et l’adopter.


Nous ne comprenons pas pourquoi, a priori, on cherche à torpiller les résultats des travaux pour parler du consensus et soulever une controverse inutile ? Tôt ou tard, nous verrons bien s’il y a consensus à l’Assemblée Nationale. Si oui, pourquoi et si non, nous verrons aussi bien les raisons.
Il ne sert à rien de mettre la charrue devant le bœuf.


Si FABRE est un homme de consensus, c’est à l’Assemblée Nationale qu’on le saura puisqu’il a déposé une proposition de loi alors qu’il ne dispose pas de majorité au Parlement. FABRE doit comprendre enfin qu’en politique c’est du donnant – donnant. Il ne faut pas qu’il croit qu’en s’ingéniant à rejeter toutes les initiatives émanant du pouvoir, celui-ci va lui faire de cadeau. Nous sommes sur un terrain politique. S’il est dans cette disposition d’esprit, il fait preuve de naïveté et se leurre. Tout simplement parce que le rapport des forces n’est pas en sa faveur.


Au Togo, personne n’est plus dupe. FABRE n’a plus les moyens pour faire fléchir le pouvoir s’il ne change pas son fusil d’épaule. L’essentiel et c’est ce que nous souhaitons, le Président doit accélérer le rythme des réformes. FABRE parle souvent des aspirations profondes du peuple et argue qu’il défend les intérêts du peuple. C’est de la poudre aux yeux puisqu’en attendant de s’occuper de l’intérêt général, c’est lui qui bénéficie des privilèges, des avantages financiers et matériels.


Qui trompe qui ? FABRE est payé pour contester. C’est du jamais vu. Face à ce triste constat, nous devons évoluer et faire évoluer le processus de réformes dans le bon sens. Il ne servira à rien de passer notre temps à entretenir une polémique polluante sur ce qui est fait. La presse togolaise doit se responsabiliser et ses acteurs doivent faire preuve d’intelligence et de réalisme. Certes, le Togo a traversé des crises multidimensionnelles mais force est de reconnaître que nous avons réussi à négocier le virage. Continuer à crier que nous sommes en crise est un faux problème.

Nous devons nécessairement aiguillonner nos dirigeants. Une vigilance de tous les instants est indispensable pour nous prémunir contre des surprises de tous genres.
Ceux qui jouent aux pyromanes risquent d’être démentis par l’avenir. Nous faisons, quant à nous, le pari que les réformes vont se faire. Le Président Faure GNASSINGBE n’a personnellement aucun intérêt à faire le contraire de ce qu’il doit faire. Ce serait ramer à contre-courant d’une évidence qui doit s’imposer.

Les peuples sont dynamiques. Ils ont besoin de progrès pour évoluer dans le temps et dans l’espace. Les réformes sont un passage obligé ou une sorte d’adaptation à l’évolution du temps et des réalités du terrain.

Soyons donc sérieux avec nous-mêmes pour surmonter nos difficultés.


Rodrigue

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