Affaire de l’enfant décédé pour faute de matériel de traitement/Le Service Pédiatrie du CHU Sylvanus Olympio démonte les accusations des parents

Santé

Publié le vendredi 29 juillet 2016 | Telegramme 228

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Le Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio de Lomé.

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L’information sur le décès d’un enfant de 11 ans dans des conditions floues a été portée à la connaissance de la presse mardi dernier par le père de la victime. Alors que le père de la victime accusait le service de pédiatrie du Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio (CHU SO) d’avoir été à l’origine de la mort de son enfant par manque de matériel, les responsables de ce service sont à leur tour montés au créneau pour balayer en brèches toutes ces accusations.

Intervenant à son tour chez nos confrères de Radio Kanal fm, Dr Takassi, représentant du chef Service Pédiatrie du CHU SO, a formellement démenti les accusations des parents. Des explications de ce dernier, «l’accusation des parents n’est pas fondée… car l’enfant était mort avant d’arriver à la table d’examen».

«Ce qui s’est réellement passer c’est que nous avons reçu cet enfant ce lundi aux alentours de 6h30, ce qui veut dire que le médecin qui était de garde était toujours là. L’infirmier qui les a reçus nous a dit que la maman est venue portant l’enfant au dos et quand on l’a installé sur la table d’examen, alors qu’au même moment le médecin examinait un autre enfant, la mère de l’enfant dont il est question a demandé au médecin traitant de venir voir rapidement ce qui se passe car l’enfant ne respirait plus. Quand il l’a examiné, il a eu à remarquer que l’enfant ne respirait plus, qu’il venait de rendre des scelles et que son cœur ne battait plus. Il lui a également tâté le pouls », a rapporté M. Takassi.

Donc, ayant constaté que l’enfant était mort, le médecin traitant a pris les parents de côté pour s’informer de ce qui se passait avant qu’il ne conduise l’enfant à l’hôpital. Il ressortait dès lors des explications du père que l’enfant souffrait d’un problème de cœur, qu’il était suivi par un cardiologue, et soumis à un traitement.

«Il a même dit que si le traitement ne réussissait pas, l’enfant allait être opérer. Lors de l’examen le docteur a constaté que le corps de l’enfant présentait une voussure (une grosse masse) au niveau du côté gauche du thorax », a-t-il conclu pour démonter les accusations du père. ... suite de l'article sur Autre presse

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