La journée de la femme africaine célébrée avec faste à la Blue Zone

Politique

Publié le mardi 2 aout 2016 | Togo top news

© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Commémoration des 56 ans d`indépendance du Togo sous le sceau du social
Lomé, le 24 avril 2016. Site de la Blue Zone. Lancement par Faure GNASSINGBE du programme Assurance du Fonds national de la finance inclusive (FNFI), et du Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP), financé par la Banque africaine de développement (BAD).

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A l’instar d’autres pays africains, le Togo a célébré ce 31 Juillet, la journée de la femme africaine. Dans une ambiance de grand jour, ponctuée de danses traditionnelles et chorégraphiques, fanfares, sketchs, la manifestation a réuni à Blue Zone Cacavéli plusieurs dizaines de femmes unanimement habillées en T-Shirt blanc. La célébration a connu une forte présence des autorités togolaises, des membres du corps diplomatique et autres invités de marque.

Cette 54ème édition est placée sous le thème général « santé de la femme et de la jeune fille, une priorité pour atteindre les objectifs de développement durable », décliné en deux sous-thèmes « ensemble mettons fin à la fistule obstétricale » et « l’autonomisation de la femme comme moyen de promouvoir la santé maternelle ».

Parlant de l’origine de cette journée, la ministre de la promotion de la femme Tchabinandi Kolani Yentcharé a indiqué que le 31 Juillet a été consacré à la journée de la femme africaine à l’occasion du premier congrès de l’Organisation panafricaine des femmes qui s’était tenue à Dakar au Sénégal le 31 Juillet 1974. Mais la date historique souvent retenue pour cette journée est le 31 Juillet 1962, le jour où, à Dar es Salam (Tanzanie), des femmes de tout le continent s’étaient réunies pour la première fois, et avaient créé la première organisation des femmes, la « conférence des femmes africaines ».

Justifiant le choix de la lutte contre la fistule obstétricale comme l’un des sous-thèmes de cette édition, la ministre Tchabinandi Kolani Yentcharé a indiqué que « chaque minute, une femme meurt des complications de la grossesse et de l’accouchement et vingt (20) à trente (30) femmes sur cent (100) accouchements survivent avec des séquelles dont l’une des plus graves est la fistule obstétricale ». Selon cette dernière, la lutte contre la fistule obstétricale au Togo est donc au cœur des préoccupations du gouvernement et ses partenaires qui ont déjà eu à mener plusieurs actions dans ce sens. Des actions qui ont permis de sensibiliser les populations sur cette maladie et de traiter quatre cent (400) femmes dont trois cent trente (330) sont totalement guéries et bénéficient d’un appui technique et financier pour leur réinsertion.

En ce qui concerne le choix du deuxième sous-thème « l’autonomisation de la femme comme moyen de promouvoir la santé maternelle », elle s’explique selon la ministre de la femme, par le fait que la faiblesse et la non maitrise de la santé de reproduction caractérisées par des grossesses nombreuses et très rapprochées, des avortements provoqués et souvent mortels chez les jeunes et les adolescents et de multiples complications obstétricales entravent l’autonomisation économique de la femme. Elle a aussi pointé du doigt les maladies comme les cancers du sein, du col de l’utérus et des pratiques néfastes dont les mutilations féminines qui constituent un frein à l’épanouissement de la femme. ... suite de l'article sur Autre presse

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