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Faure Gnassingbé et ses fréquentes expulsions des expatriés français du Togo
Publié le mercredi 3 aout 2016  |  L'Alternative


© aLome.com par Parfait
Soirée VIP marquant la célébration de la Fête de la Bière 2015 à Lomé
Lomé, le 07 novembre 2015. Centre aéré de la BCEAO, banlieue sud-est de la capitale du Togo. Des VIP en fête autour des produits de la Brasserie BB et ses partenaires.


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Olivier Renson, Directeur général de la Brasserie BB Lomé plie bagages. Il est sommé de quitter le Togo, car le Prince se serait fâché contre lui.
Certaines sources croient devoir lier ce départ précipité du Français à un différend qui l’oppose à l’Office togolais des recettes (OTR). Suite à un redressement fiscal, il a été infligé à la Brasserie de verser plus de 57 milliards F CFA. Une décision illégale, estime-t-on du côté de la firme.

Mais selon les infirmations, ce départ de M. Renson serait beaucoup plus lié à certains de ses propos qui auraient provoqué le courroux du Prince de la Marina. Il se raconte qu’en marge de sa visite officielle effectuée en Chine du 29 mai au 02 juin derniers, Faure Gnassingbé a rencontré les opérateurs économiques qui étaient dans la délégation. Dans la foulée, Olivier Renson s’expliquant sur le litige qui l’oppose à l’OTR, aurait fait comprendre à Gnassingbé-fils que ses ministres ne lui «disent pas la vérité ». Des propos qui ont fâché le Prince qui aurait quitté la réunion.


Ce qui est clair, Lomé a ordonné le départ du Français Olivier Renson. Va-t-on vers une brouille diplomatique entre Paris et Lomé ? Tout compte fait, Faure Gnassingbé n’est pas à son premier acte. En 2010, les autorités togolaises avaient ordonné le renvoi d’Eric Bosc, 1er Secrétaire de l’Ambassade de France à Lomé. Le diplomate français avait été jugé trop proche de Kofi Yamgnane.


Christophe Courtin, Coordonnateur du Projet d’appui à la société civile et à la réconciliation nationale (Pascrena) mal apprécié dans les sérails du pouvoir a été prié de quitter le territoire. L’homme était déjà accusé de partialité par le pouvoir en place dans l’exécution de sa mission au Togo.

En 2015, soupçonné de prendre des positions tendancieuses qui n’arrangeraient pas le régime, Sébastien Alzereca alias Zoul, alors directeur du Centre culturel Mitronunya a été renvoyé du pays. Toujours en 2015, Jerôme Leyraud, un expert électoral de l’Union européenne (UE) auprès de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), de nationalité française, a été expulsé du pays par les autorités togolaises. Jérôme Leyraud n’est pas homme à cautionner les bidouillages électoraux. Son franc-parler a fini par agacer les « seigneurs » de Lomé qui ont décidé de le mettre à la porte.

Aujourd’hui, c’est le tour d’Olivier Renson qui, lui aussi, comme les autres, n’a pas échappé à la colère de Lomé II. Comme quoi au Togo, faut pas déranger le Prince, faut l’arranger.

PCK


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