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Alberto Olympio devant le juge le 17 août prochain: Me Célestin Agbodan parle d’ «ennuis judiciaires gratuits»
Publié le mercredi 3 aout 2016  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Alberto Olympio, 1er responsable du PT.


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Le président du Parti des Togolais, Alberto Olympio doit comparaître devant les juges du Tribunal de première instance de Lomé le 17 août prochain dans l’affaire qui l’oppose depuis février 2015 à ses coactionnaires de la société Axxend Corporation basée à l’Île Maurice et dont il était fondateur et Président directeur général.

L’annonce a été faite ce mercredi à Lomé au cours d’une conférence de presse animée par son conseil, Me Célestin Agbodan qui parle d’ «ennuis judiciaires gratuits» fomentés contre son client.

Que se passe-t-il exactement dans cette affaire qui, selon l’avocat, est née de la démission d’Alberto Olympio de la société qu’il a lui-même fondée pour se consacrer à la politique ?

« Après trois comparutions, le dossier a été transmis au parquet en décembre 2015. Le 5ème substitut qui après constatation de ses pairs, a requis un réquisitoire de non lieu le 11 janvier dernier. A ma grande surprise, le réquisitoire que j’ai vu de mes yeux en février dernier et qui signifie qu’aucune infraction ne peut être constituée dans cette affaire, a disparu du dossier et remplacé par un autre signé de la main du procureur de la République lui-même deux mois après », a indiqué Me Agbodan pour qui il s’agit d’un « scandale ».

Selon lui, le parquet ne peut pas changer d’avis lorsqu’on sait qu’aucun élément nouveau ne s’est ajouté au dossier. « Même s’il doit changer d’avis, il ne peut le faire par écrit », a-t-il lancé.

« Et dire que mon client sera jugé le 17 août sur la base de cette malversation, si ce procès a lieu, il ne peut jamais être équitable », a-t-il soulevé tout en se posant une série de questions : « à qui cela profite ? Pourquoi cet acharnement ? Est-ce à cause de son engagement politique ? ».

En tout cas, a-t-il poursuivi, « ce qui est évident, c’est qu’on s’entraide à sacrifier un honnête citoyen sur l’autel de l’injustice et nous ne pouvons pas laisser faire ». Il faut, conclut-il, que le garde des sceaux prenne les dispositions qui s’imposent pour arrêter ce « complot ».

Il est reproché par Cauris Management à Alberto Olympio cinq (5) chefs d’accusation qui se résument en la disposition frauduleuse d’une somme de 6 milliards de francs CFA au mépris des statuts et des droits des associés, l’usage de faux documents pour obtenir un crédit et de renseignements inexacts et le détournement de crédit.

Ces faits sont réprimés par les articles 98, 104, 106 alinéas 1 et 2, 172 alinéas 1 et 2, 173 et 200 alinéas 1 et 2 de l’ancien code pénal togolais.
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