Pour booster la croissance en Afrique et sortir le continent de la pauvreté, un rapport d’experts repris par la Banque Mondiale recommande l’ouverture de certains marchés à la concurrence. Trois marchés sont principalement ciblés : celui des engrais, du ciment et des télécommunications.
Selon le rapport publié par le Groupe de la Banque Mondiale et le Forum africain de la concurrence (FAC) ; « il est nécessaire de réformer en profondeur le marché de certains secteurs essentiels pour dynamiser la concurrence et la croissance économique » en Afrique. Le rapport intitulé Breaking Down Barriers (Lever les obstacles) indique que les secteurs de l’engrais, du ciment et des télécommunications sont porteurs de croissance, à condition qu’ils connaissent un développement de la concurrence et un meilleur environnement de réglementation.
« La mise en place de règles favorables à la concurrence pour que de nouveaux acteurs puissent se lancer dans la production de calcaire et de clinker pourraient permettre aux consommateurs africains d’économiser quelque 2,5 milliards de dollars par an », souligne le rapport repris par la Banque Mondiale; en ce qui concerne par exemple le marché du ciment. Aussi, selon les mêmes sources, et pour les télécoms: « des études menées en Afrique ont montré que l’arrivée d’un nouvel opérateur aboutit à une augmentation de 57 % des souscriptions à un contrat de téléphonie mobile, ce qui peut avoir des effets considérables sur la productivité du pays. » Et, « dans les 27 pays africains qui figurent dans ce rapport, plus de 50 % du marché de la téléphonie mobile est détenu par une même entreprise. »... suite de l'article sur Autre presse