La décision du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, seul maître à bord du navire Togo de débarquer Adji Oteth Ayassor du gouvernement connait diverses appréciations.
Si l’immense majorité des togolais ont salué l’éviction de celui qui se prenait pour le vice- président de notre pays, lui-même et ces quelques soutiens ne s’avouent pas vaincus.
Désemparé et déboussolé dans la façon dont les journalistes sérieux mènent le débat qui en toute franchise n’est pas de nature à donner un sommeil tranquille à Ayassor, des moyens sont déployés et déversés sur la place publique pour tenter de polir un tant soit peu l’image malmenée et écornée du tout puissant ancien Ministre d’Etat.
Dans leur tentative de sauver encore ce qui peut l’être, les suppôts de l’homme fort de Défalé distribuent à tour de bras, quelques billets de banques pour faire dire à certains que, les critiques portées par la presse et les analyses en défaveur de leur mentor seraient l’œuvre d’une dame qui n’est pas inconnue des togolais, Ingrid Awadé et le PDG de Zénith Communication, Président de la NJSPF, Noel De Poukn, que ces nains d’esprit accusent d’être derrière les critiques acerbes de la presse contre leur bienfaiteur Ayassor.
Ces lèches- bottes d’Ayassor, estiment que c’est les griefs de la création de l’OTR qui justifient la hargne de ces deux honnêtes personnalités contre l’ancien Ministre Ayassor qui pourtant appelait Ingrid avant la création de l’OTR « Maman ». Mais beaucoup restent sur leur soif lorsqu’ils prennent connaissance du procès fait à Ingrid et à son ancien collaborateur De Poukn. Car, si combat il doit y avoir contre Ayassor, nous pensons que ce combat devrait être en amont et non en aval de son éviction.
Ensuite, lorsqu’on veut endormir les togolais en parlant de l’argent qui aurait circulé pour s’en prendre à Ayassor et à la façon dont il a géré son département, on est en droit de se demander si tous les togolais, que ce soit sur le territoire national ou à l’extérieur qui ont salué le départ du gouvernement du Ministre cinq étoiles ont-ils reçu de l’argent ?
A la lumière des agitations constatées de la part de ces petits messieurs, derniers soutiens d’Ayassor, on comprend aisément que c’est l’attitude d’une poule qui bat les dernières ailes qu’ils sont en train de jouer. Car, ni Ingrid et Noel De Poukn, contrairement à Ayassor qui a un certain âge, ont trop d’énergie pour travailler pour le bonheur des togolais que de se tirer vers le bas en parlant.
C’est pourquoi des observateurs avisés estiment que cette campagne que les ennemis d’Ingrid et de De Poukn ont annoncée a lamentablement échoué avant d’avoir commencée.
