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Pourquoi l’Afrique subsaharienne emprunte-t-elle à des conditions aussi chères
Publié le lundi 8 aout 2016  |  Financial Afrik


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Ouverture de la 5ème édition des Journées BRVM dans la capitale du Togo.
Lomé, le 15 mars 2016. Siège d’Ecobank Transnational Incorporated. En présence du Directeur Général de la BRVM, Kossi Edoh AMENOUNVE, le ministre Sani YAYA représentant son collègue des Finances du Togo, a procédé à l`ouverture des travaux de la 5ème édition des Journées BRVM, axés autour du thème, «Finançons la croissance des pays de l’UEMOA»


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Alors que le Ghana est entrain de lever 500 à 750 millions de dollars à des conditions sévères (avoisinant les 11%), la Tunisie post révolutionnaire a arrangé en une petite matinée (mercredi dernier) 500 millions de dollars au taux incroyablement bas de 1,416%.

Certes, les deux pays ne présentent pas le même profil de risque. La Tunisie est notée BB- par Fitch Ratings en dépit d’une situation économique sévère, de 50% de baisse des recettes touristiques depuis janvier 2016 et d’une croissance en berne. Le Ghana est classé par Moody’s dans la catégorie de risque B, plombé par la chute des cours de pétrole et un secteur cacao instable.

A notre avis, s’il ne s’agissait que du potentiel, le Ghana devrait être noté aussi BB compte tenu de la robustesse de son économie, des perspectives liées au secteur des hydrocarbures et de l’explosion attendue de la demande intérieure.

La différence entre les deux pays tient à notre sens du pilotage politique, institutionnel et macroéconomique garantissant le maintien des grands équilibres. Bien que saignée par la révolution et tenue en joue par l’Etat islamique en Libye, le pays de Bourguiba présente aux investisseurs, aux agences de notation et aux partenaires multilatéraux une situation plus rassurante que celle d’un pays pétrolier et exportateur de cacao comme le Ghana.



Passons donc en revue la situation macroéconomique des deux pays


-En Tunisie, le taux d’inflation s’est établit à 3,7% au 31 juillet 2016, en légère baisse de 0,2. Au Ghana, ce taux a atteint 18,4% à la fin juin en baisse de 5 points de base par rapport au mois de mai. La croissance du Ghana devrait s’établir à 4,1% en 2016 pour un PIB estimé à 39,4 milliards de dollars cette année. La Tunisie escompte 1,8% en 2016 selon les dernières prévisions de la Banque Centrale.


-A la fin avril 2016, les réserves du Ghana étaient évaluées à 3,3 mois d’importation contre 5 mois pour la Tunisie.


-La dette publique du pays du jasmin atteint de 50 milliards de dinars (environ 20 milliards d’euros), soit 52% du PIB (BAD, 2015). L’Etat de l’ancienne Gold Coast cumule 105 milliards de cédis (26 milliards de dollars) de dettes, soit 66% de son PIB. La dette publique du pays ouest-africain atteignait 72% au 31 décemvre 2015. A oublier que le Ghana avait le point d’achèvement PPTE en 2001, et, de ce fait, avait bénéficié d’une réduction substantielle de sa dette publique de 150 à 26%.


Le 2 juin, le dollar américain s’échangeait à 2.1161 TND, un niveau historique. A la même période, le Cédi a perdu 16,9% de sa valeur par rapport au dollar en une année.
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