ANC et ADDI ont manqué de ’courtoisie républicaine’, selon Agbéyomé Kodjo

Politique

Publié le lundi 8 aout 2016 | icilome

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Sortie de l`ADDI dans le affaire PANAMA PAPERS
Lomé, le 1er août 2016. Quartier Gbossimé. Conférence de presse du parti ADDI. L’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), dans le cadre de l`implication présumée de la société WACEM dans le scandale des PANAMA PAPERS, réclame la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur cette accusation.

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La proposition de loi portant réformes constitutionnelles et institutionnelles a été balayée du revers de la main par la commission des lois à l’hémicycle, vendredi dernier. Selon Agbéyomé Kodjo, les initiateurs du projet, à savoir ANC et ADDI, auraient commis une erreur stratégique, en boycottant l’atelier du HCRRUN sur les réformes.

A en croire le premier responsables de OBUTS, la proposition de loi a été introduite quelques jours avant l’atelier sur les réformes. Mais quoique le parti ADDI ait pris part aux travaux du HCRRUN, l’ANC a brillé par son absence.

« J’estime que ADDI et ANC, minoritaires à l’assemblée nationale, ne pouvaient pas espérer de voir leur proposition de loi sur les réformes triompher sans le soutien des députés du parti UNIR. A partir de là, dès lors que HCRRUN qui est une émanation du pouvoir organise un atelier de réflexion, même si nous ne voulons pas participer d’une manière active aux travaux, ne serait-ce que pour ce que nous appelons la courtoisie républicaine, nous devons envoyer une délégation composée de nos militants à titre d’observateurs », a indiqué Agbéyomé Kodjo.
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