L’exploitation anarchique du couvert végétal est l’une des causes du changement climatique dont les effets sont directement ressentis par l’Homme. Le Togo pour préserver ses essences menacées prend des mesures pour les protéger. Démarche appréciée par des acteurs de la société civile comme l’Alliance Nationale des Consommateurs et de l’Environnement ANCE-Togo. Elle a tenu une conférence de presse ce mardi, pour féliciter le gouvernement togolais de la décision du 22 juin 2016 portant interdiction du commerce du faux teck au Togo et se faire entendre sur l’applicabilité effective de cette décision.
Les données montrent que la couverture forestière togolaise a diminué de 67% de 1990 à 2013 et le taux de déforestation a augmenté, passant de 5,80% en 2006 à 8,10% en 2015. Une situation inquiétante pour le couvert végétal togolais. C’est donc pour remédier un tant soit peu cette situation que le gouvernement togolais a pris, en conseil des ministres en date du 22 juin 2016, un moratoire pour la suspension d’exploitation et de commercialisation du faux teck au Togo; une essence menacée de disparition dans le pays.
Avec la disparition de cette espèce qui se fait sentir, l’ANCE s’aligne derrière la décision du gouvernement pour la protection de l’environnement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, Fabrice Kodjo EBEH, Directeur Exécutif de ANCE-Togo, demande « qu’il y ait des mesures comme : disposer du droit d’exportation du bois avant toutes sortes d’exploitations, soumettre le couvert végétales à des conditions de vie durable pour sa longévité. »