Les dénonciations n’en finissent pas après les révélations de Panama Papers sur le dossier Wacemgate, portant sur des supposées évasions fiscales et la présence du Premier ministre togolais, Komi Klassou, au sein de l’actionnariat de cette société.
Dernière en date de ces dénonciations, c’est celle du Mouvement Nubueke. Au travers d’une déclaration, ce mouvement constate que ce dossier vient mettre à nu, un « crime économique organisé contre le peuple togolais ». Tout en dénonçant ce crime, Nubueke réclame dans un premier temps la mise en place d’une commission parlementaire dont la tâche sera de déterminer le niveau de responsabilité de la société WACEM dans le décès des 5 de ses ouvriers l’année dernière, ouvriers, « de conclure aux motivations des licenciements des 700 ouvriers ainsi et de situer les sommes dont est redevable la WACEM devant le Trésor public ».
Aussi, réclame-t-on la publication de « toutes les conventions d’exploitation minières signées avec les sociétés sur le territoire national, conformément aux recommandations des différents rapports ITIE ». Enfin, le Mouvement Nubueke invite « les parties prenantes au processus ITIE Togo, le Secrétariat international de ITIE, la Banque Africaine de Développement, l’Union Européenne à tirer toutes les conclusions qui s’imposent dans le respect de l’intérêt général ».