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Ce n’est qu’une pure démagogie ou de la poudre aux yeux et non un «mandat social»
Publié le vendredi 12 aout 2016  |  La Gazette du Golfe


© aLome.com par Dodo Abalo
Prestation de serment de Faure Gnassingbé pour un nouveau quinquennat
Lomé, le 4 mai 2015. Hedzranawoé, Salle des fêtes de la Nouvelle Présidence. Audience solennelle de prestation de serment de Faure Gnassingbé, en présence de l`un des candidats perdants au scrutin présidentiel, Gerry Taama.


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On s’en fout du peuple. On n’a de compte à rendre à personne. L’Etat, c’est nous. On peut user et en abuser impunément. C’est ainsi qu’il faut concevoir le mandat dit « social » du soi disant vainqueur de la dernière présidentielle et sa clique. Sa mise en œuvre est aujourd’hui bien visible et se traduit d’ailleurs par la misère, l’appauvrissement et l’injustice que leurs auteurs infligent sans remords au peuple.

En effet, ce mandat en cours du chef de l’Etat Faure GNASSINGBE que ce dernier a placé sous le signe de «social », est tout sauf « SOCIAL ». A part les différents scandales signalés ça et là et touchant ses proches sans qu’il ne dise rien, c’est le traitement que l’Exécutif togolais inflige au peuple qu’il faut dénoncer. Le dernier en date, qui fait grincer des dents aujourd’hui sous le même mandat socialement « SOCIAL » de monsieur Faure GNASSINGBE, est la décision de la société pétrolière TOTAL qui, unilatéralement et sans concertation des associations et organisations des consommateurs, comme le prévoient les textes en vigueur, a procédé à la hausse des prix du gaz butane sous l’œil goguenard des autorités gouvernementales.


Depuis hier mercredi 10 août 2016 où cette société pétrolière a augmenté le prix du gaz butane, aucun membre du gouvernement, même pas le ministre du commerce (d’ailleurs qui ne maitrise rien du commerce) n’est intervenu pour situer la position du gouvernement vis-à-vis de ladite décision et donné la démarche à suivre. Comme c’est de coutume, les autorités togolaises ont préféré garder le mutisme, abandonnant comme d’habitude le peuple à son triste sort. Un silence qui à l’analyse des choses, rime à une complicité quand on sait que la plupart de ces sociétés pétrolières appartiennent aux gens proches du pouvoir d’Etat ou sont membres du parti au pouvoir. Et c’est que du cynisme de concevoir que ce mandat en cours de monsieur Faure GNASSINGBE, est un mandat social, en total déphasage avec les réalités que vivent les populations togolaises en général.

Pour rappel. C’est sous ce mandat dit « social » que des jeunes concitoyens de WACEM, au total 700 avaient été congédiés injustement sans indemnisations alors que les actionnaires de cette société sont pour la plupart des proches du chef de l’Etat togolais Faure GNASSINGBE lui-même.

Le même cas s’était produit dans une autre société de la place « Togo Rails » où 200 jeunes avaient été eux aussi renvoyés sans avoir été indemnisés par leurs patrons et pourtant les actionnaires de cette deuxième sont aussi proches du chef de l’Etat, ou membres du gouvernement comme le premier ministre Selom KLASSOU ou encore membres influents du parti au pouvoir (UNIR). Voilà comment se traduit le mandat social au Togo. Le mandat social, un an après son exécution rime aux brimades, à l’injustice et au brigandage économique.

En effet, si déjà le panier de la ménagère togolaise est vide avant la hausse du prix du gaz butane, qu’en sera-t-il aujourd’hui ? Il sera davantage rasé puisqu’il est déjà vide et ne contient même pas un grain de poussière. Et si tel est le cas, pourquoi encore procéder à la hausse du prix du butane ? Que veulent exactement les autorités togolaises ? Puisque tout porte à croire qu’elles sont d’avis avec ceux qui ont pris cette fâcheuse décision d’appauvrir et de faire souffrir encore et encore les populations. Les autorités togolaises ne diront jamais qu’elles n’ont rien à voir dans cette décision inique de la société pétrolière TOTAL parce que le proverbe est formel : « Qui ne dit rien, consens.» D’ailleurs tout le monde le sait maintenant, ces sociétés pétrolières appartiennent aux gros bonnets du pouvoir UNIR.

Pourquoi dans un pays où le gouvernement n’a pas opté pas pour une politique axée sur les mesures d’accompagnement ou l’augmentation des salaires, ce dernier peut accepter ou se rendre complice de ces genres situations qui mettent à mal les populations ? Cette décision vient compliquer indubitablement le niveau de vie des citoyens déjà éprouvés par la misère.
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