Il y a huit (8) ans, le 15 août 2008, le corps nu et sans vie de l’opposant togolais Joachim Atsutsè Kokouvi AGBOBLI a été retrouvé sur une plage de Lomé. Le pouvoir togolais avait promis de « faire toute la lumière » sur la mort tragique du journaliste, historien et homme politique togolais. Huit (8) ans après, où en est l’enquête ?
Je saisis l’occasion de ce funeste anniversaire, comme devoir de mémoire, pour renouveler l’hommage que je lui ai rendu en 2008, à l’annonce de la contre-expertise de son autopsie.
JOACHIM ATSUTSÈ KOKOUVI AGBOBLI: UNE RENCONTRE
Par Eloi Koussawo (2008).
Le 15 août 2008, Joachim Atsutsè Kokouvi Agbobli nous a tragiquement quittés. La récente et ambiguë contre-expertise d’autopsie n’enlève rien à la douleur qui nous assaille encore.
D’autres que moi ont élégamment rendu hommage à cet homme aux talents multiples. Je voudrais simplement, en toute humilité, évoquer quelques souvenirs d’une époque où j’ai eu l’honneur et le privilège de rencontrer un homme qui, même s’il avait presque le double de mon âge, m’a fait un réel signe d’amitié.
Lomé, début septembre 1991. La Conférence Nationale Souveraine venait de tirer le rideau sur ses tumultueux travaux, avec la formation d’un gouvernement censé mener le pays vers la transition démocratique. L’incertitude planait dans le pays. Atsutsè Agbobli, alors responsable du CALDAN (Club des Amis de la Liberté et du Développement en Afrique Noire), souhaitait, via le Dr Ayité, rencontrer le leader des jeunes actifs de son quartier. Le rendez-vous fut donc pris. ... suite de l'article sur Autre presse