Le 20 Août dernier a marqué les dix ans de signature de l’Accord politique Global (APG). Alors que la classe politique toute entière s’exerce à un bilan de décennie, l’Union des Forces de Changement (UFC), le principal parti de l'opposition à l’époque, se mure dans un silence qui frise une complicité avec le pouvoir en place.
Février 2005, quand les différentes composantes de l’opposition affûtent les armes pour bouter hors du pouvoir un régime sous le choc du décès de Gnassingbé Eyadema, Gilchrist Olympio entamait à son tour une diplomatie de couloir avec le fils alors parachuté par l’armée sur le trône.
Faure Gnassingbé, fort des zélés du papa précédemment passé de vie à trépas, multiplie les parades et s’achète les bonnes grâces de celui qui était alors perçu comme un « opposant radical » ou le « leader de la lutte démocratique ».
De Février 2005 à Abuja, puis à Milan et à Abuja encore, ce ne sont pas les rencontres à huis-clos qui ont manqué. Pendant que ses collaborateurs ainsi que les autres formations politiques de l’opposition battent le pavé à Lomé, Gilchrist Olympio scellait des alliances secrètes avec Faure Gnassingbé. Les dessous de ces rencontres secrètes ont finalement vu le jour le 26 mai 2010. ... suite de l'article sur Autre presse