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Tourisme d’affaires : Lomé prend ses marques
Publié le mardi 23 aout 2016  |  republicoftogo


© Autre presse par dr
Vue de la ville de Lome


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2 février, Sarakawa, La Paix, Tropicana, Palm Beach. Jusqu’à la fin des années 90, Lomé disposait d’un parc hôtelier de qualité avec des établissements de luxe qui avaient fait de la capitale togolaise une destination prisée pour les conférences internationales et le tourisme d’affaires.

Dix ans de crise socio-politique a mis un frein brutal au développement du secteur.

Les hôtels ont fermé ou, faute d’entretien et de rénovation, ont vu la clientèle déserter.

Le gouvernement a d’abord privilégié la lutte contre la pauvreté et la relance de l’économie avant de s’intéresser au dossier du tourisme.

C’est chose faite depuis 2 ans. Plus question de confier la gestion à des sociétés d’Etat, comme c’était le cas dans le passé. Le secteur privé a été sollicité pour construire, rénover ou gérer les hôtels.

Le premier à croire à la renaissance du tourisme togolais a été le Groupe français Onomo. Il a inauguré l’année dernière un établissement 3 étoiles de 121 chambres (et 4 suites) situé en bord de mer. Un concept nouveau destiné à une clientèle d’affaires soucieuse d’efficacité avec des salles de réunion, un business center et une restauration 24h/24.

Si l’hôtel dispose d’une piscine et de jardins paysagers, on y vient d’abord pour travailler.

Onomo met un point d’honneur à préserver l’environnement avec la valorisation de l’éclairage naturel, l’utilisation de matériaux de construction locaux à faible empreinte, l’énergie solaire pour l’alimentation en eau chaude, l’utilisation d’ampoules à basse consommation, le traitement autonome des eaux usées et la réutilisation de celles-ci pour l’arrosage de l’abondante végétation des jardins.

Un concept qui séduit d’autant que les tarifs restent raisonnables.

Le Groupe possède des établissements du même type en Côte d’Ivoire, au Mali, au Sénégal et au Gabon.

Plus récemment, l’Hôtel du 2 février, situé en centre ville, a rouvert ses portes après 2 ans de travaux. La tour de 35 étages emblématique des années fastes, a été réhabilitée par un opérateur privé (Kaylan Hospitality Group) et sa gestion confiée à Radisson Blu. L’Etat n’a pas dépensé un centime et conserve la propriété des murs.

Ce 4 étoiles a l’ambition de devenir la référence en matière d’hôtellerie de luxe et de centre d’accueil des grandes conférences internationales. Les travaux du prochain sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime (15 octobre 2016) se dérouleront dans les salles de conférences fraichement rénovées.

Cette rencontre internationale n’aurait jamais pu se tenir à Lomé sans la présence d’hôtels comme Onomo ou le 2 février.

L’Etat demeure encore propriétaire du Sarakawa. Piscine olympique, parc exceptionnel devant la mer, une centaine de chambres, mais il devra à terme subir un lifting complet.

Quant à l’hôtel de la Paix, construit à Lomé dans les années 70, il a définitivement fermé ses portes il y a plusieurs années dans l’attente hypothétique d’un éventuel repreneur.

A côté des établissements importants, la capitale togolaise a vu naître des unités de taille plus modeste. Ces hôtels de charme, gérés par des privés, séduisent une clientèle de plus en plus importante à la recherche d’une certaine authenticité et de discrétion.

La relance du secteur hôtelier est une réalité. Elle est aidée par la stabilité politique depuis une décennie, la croissance économique, le rôle du Togo en tant que pays de services et la construction de nouvelles infrastructures comme l’aéroport de Lomé qui va générer davantage de trafic.

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