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Le projet AgirPF met à la disposition des jeunes togolais «Assibi et Salifou, la première fois»
Publié le mercredi 24 aout 2016  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Lutte contre le VIH-SIDA


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La bande dessinée « Assibi et Salifou, la première fois », un livret ludique d’une trentaine de pages qui traite de la question de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents togolais, à travers l’histoire de deux (2) collégiens togolais, après leur premier rapport sexuel, a été lancé ce mardi à Lomé par l’Ambassadeur des Etats-Unis au Togo, David Roy Gilmour, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

La cérémonie a mobilisé une multitude de jeunes togolais et des officiels aux rangs desquels Dr Rouguiatou Diallo, la Directrice régionale d’Agir pour la planification familiale (AgirPF), un projet de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) qui a financé ce projet.

Selon AgirPF-Togo et le Mouvement d’action des jeunes (MAJ), un démembrement de l’Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) dont les jeunes de 12 à 19 ans ont été à la base de cette bande dessinée, l’outil permettra d’accroître le niveau de connaissances des jeunes au sujet de leur santé sexuelle et reproductive, leur droits et le genre.

«Cette bande dessinée traite d’un sujet très important pour la jeunesse togolaise : la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents. Il s’agit d’un sujet déterminant pour l’avenir de la jeunesse, et même pour le développement du pays. En effet, le Togo a une population très jeune, et 60% de cette population ont moins de 25 ans. Il est donc important d’éveiller la conscience de ces jeunes sur la responsabilité qu’exige la pratique sexuelle », a déclaré dans son discours de lancement le diplomate américain.

Il dit rester confiant que l’éducation de la jeunesse est très importante, car, a-t-il souligné, « elle est de nature à réduire considérablement les risques liés aux grossesses précoces, particulièrement en milieu scolaire, ainsi que les risques de contamination par les maladies sexuellement transmissibles dont le VIH/Sida ».

Dans le système scolaire, il faut le rappeler, les grossesses non désirées connaissent une ampleur inquiétante. En 2013, on a enregistré 7.000 cas de grossesses non désirées dans les milieux scolaire et universitaire, selon le rapport 2013 du Centre autonome d’études et de renforcement des capacités pour le développement au Togo (CADERDT).

Selon le président de MAJ, Kossi Gnagno, « au cas où les grossesses se terminent par un accouchement, les étudiantes ou élèves-mères n’arrivent plus à poursuivre les études dans la plupart des cas ; c’est pareil pour les étudiants, auteurs de grossesses non désirées. L’abandon du cursus universitaire est souvent un facteur d’échec pour ces derniers dans la vie active et sur le plan social et économique ».

De plus, a-t-il relevé, selon les études, les grossesses non désirées se terminent en grande partie par les avortements. Ainsi, selon l’enquête MICS 2010, 9% des femmes de 15 à 49 ans ont provoqué au moins une fois un avortement dans leur vie.
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