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Grève dans le secteur des phosphates/Les employés de la SNPT réclament l’application des clauses de la Convention collective interprofessionnelle
Publié le jeudi 25 aout 2016  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Séance de questions orales autour du drame de WACEM, à Tabligbo
Lomé, le 22 octobre 2015. Parlement. Les ministres Bawara et Bidamon, épaulés par leur collègue Pius Agbetomey ont répondu à la question suivante de Jean Kissi : «Dans quelles conditions le drame de WACEM s’est-il produit, les mesures d’aide aux victimes, des éclaircissements sur le type de contrats liant l’Etat togolais et les industries minières… ».


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Des employés de la SNPT posant pour les objectifs des appareils photos des journalistes à l’extérieur des locaux, dos au quai d’embarquement des phosphates, d’autres encore discutant de tout et de rien sous les cocotiers jonchant la plage de Kpémé, a l’heure du travail.


C’est une scène inhabituelle qui a eu cours hier matin, lors du passage d’un de nos reporters. Mais une fois interroges, on peut se rendre compte qu’il y a de quoi pour ces employés de la SNPT, soutenus par la SADD (Solidarité Action pour le Développement Durable), de se mettre en grève. Des premiers mots de ces derniers, il ressort qu’ils revendiquent simplement le respect de leurs droits et aspirent à de meilleures conditions de vie et de travail.


Tenez ! Des discussions avec le président local des délégués de personnel, Issaou Satchibou, il est indique que ce mouvement de grève de 48 heures qui peut occasionner une perte sèche de 250 millions de F cfa en une journée, n’est que la conséquence directe de la non satisfaction de la plateforme revendicative introduite depuis 2012 et dont plusieurs points sont restes sans suite jusqu’à ce jour. Ceci, malgré les accords successifs et les promesses à répétition faites par les responsables de la SNPT de satisfaire les doléances des employés réunis au sein de six syndicats, SYLIMITO, SYNAPOST, SYNEM, FORCE OUVRIERE, SYDEMINES et SYNAMITO.


Des révélations de M. Satchibou appuyé par le Secrétaire général du SYDEMINES, Afangniakossou Amouzou, les revendications contenues dans la plateforme sont, « le respect des minima conventionnels, le versement des primes de production et de rendement, la gestion des œuvres sociales, le reclassement du personnel, la mise à disposition des dispositifs de protection individuelle, la possibilité des visites médicales, la révision des primes de transport et de logement et la gratification de l’année 2015 ».


Des différentes réactions, on constate que ce qui énerve encore plus ces employés de la SNPT est le fait que tout se passe comme si leur société employeur est une zone de non droit. Ils ont justifié leur appréhension par les écarts qui existent jusqu’a ce jour, soit presque 5 ans après l’adoption par le gouvernement du SMIG à 35 000 F cfa, entre la grille salariale à la SNPT et la Convention Collective Interprofessionnelle.

Des informations livrées par ces employés, pour par exemple le diplôme de CAP pour lequel la CCIT fixe le salaire à 72000 f cfa, le titulaire est paye à 65224 f cfa à la SNPT (soit un écart de 6776 f cfa). Pendant ce temps, les titulaires de BAC technique sont payes à 75190 f cfa au lieu de 97500 f cfa (soit un écart de 22310 f cfa) et ceux de BTS sont à 111870 f cfa au lieu de 122500 f cfa (soit un écart de 10630 f cfa). Des explications de M. Satchibou, ils ne réclament aujourd’hui qu’un réajustement en 22500 f cfa vu qu’avec un tel geste qui est le plafond des écarts, tous les niveaux d’employés seront couverts.


Tout calcul fait, en considérant que la SNPT exploite environ 1500 employés permanents éparpillés sur les sites de Kpémé, Dagbati, Kpomé et Hahotoé, les syndicalistes indiquent que cette réclamation pourrait être satisfaite mensuellement avec une somme d’un peu plus de 32 millions de f cfa, soit environ 405 millions de f cfa l’an.

Ce qui toujours en se fiant aux chiffres d’affaires donnes par ces grévistes n’est pas de la mer à boire pour une société qui avec un seul navire charge à 54456 t de phosphates peut rapporter à la SNPT plus de 2,7 milliards de f cfa quant on considère que cette matière première est cédée à ce jour sur le marché mondial à 100 dollars la tonne. Hors les données qui ont été présentées a notre reporter hier mercredi font constater que simplement que de février 2016 à juillet 2016 par exemple seul au mois de juin, il a été produit 50890 t et que le plafond a été en juillet dernier avec plus de 156226 t de phosphates charges au port minier de Kpémé.

Et que pour les autres mois de l’intervalle précitée, les chargements ont été de l’ordre de plus de 83000 t, 75000 t, 125 000 t, 99000 t.
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