Dans le projet Togo émergent, des études montrent qu’un taux de croissant de 10% du PIB réel par an est possible avec l’implication du secteur privé au côté du gouvernement. Raison pour laquelle, la direction de l’économie et des finances a lancé depuis 2013 l’enquête de prévision macroéconomique.
C’est une enquête annuelle auprès des entreprises pour collecter les informations nécessaires à l’alimentation en données de son modèle de prévision.
Les résultats de ces trois (3) éditions ont révélé que les entreprises font face à des contraintes qui limitent leur niveau de production, donc leur capacité à créer des emplois et à contribuer ainsi à la réduction du chômage et de la pauvreté. « Les difficultés demeurent la faiblesse du financement bancaire de leurs investissements », a reconnu le Chef-division prévision Anumu Edem Ketoglo.
En l’absence du financement, il n’y a pas de création d’entreprises et celles qui existent peinent à se développer avec des investissements et des fonds de roulement bridés. Cette situation a des conséquences négatives sur la croissance économique du Togo.
C’est en cela que le secteur privé selon M. Ketoglo est un partenaire incontournable du gouvernement dans ses efforts de développement économique et social du Togo, de ce fait a exhorté les participants à formuler des solutions adéquates à cette contrainte pour permettre à ce secteur d’exploiter tout son potentiel et de contribuer davantage à la croissance économique.
Ces informations collectées auprès d’un échantillon de 200 entreprises portent sur la situation financière, le niveau d’activité, la tendance du niveau de production et d’investissement, les contraintes de production, l’évolution des stocks, l’exportation, l’importation, le chiffre d’affaires et l’évolution de l’effectif des salariés temporaires et permanents.... suite de l'article sur Autre presse