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Le gâchis : Regard sur un politicien au rancart/Le foutriquet Nicodème HABIA doit cesser de déblatérer
Publié le mardi 30 aout 2016  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Parfait
M. Nicodème HABIA, ex député de l’UFC.


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Depuis le 05 Octobre 1990, l’opposition politique togolaise a fait son bonhomme de chemin avec des hauts et des bas. Malheureusement avec plus de bas que de hauts, s’il faut faire une comptabilité rigoureuse des échecs et des succès enregistrés jusqu’à présent depuis le début du processus démocratique. Ceux qui, aujourd’hui, tentent de faire croire que le tort est d’un seul côté, celui du pouvoir, n’ont aucune idée des rapports de force et de l’usage qu’il fallait en faire dans le temps et dans l’espace. L’opposition avait dilapidé ses atouts et raté beaucoup de rendez-vous historiques.

Et pourtant, au demeurant, cette opposition recelait des hommes de qualité intellectuelle supérieure à la moyenne. Parmi eux, les figures de proue étaient incontestablement Gilchrist OLYMPIO, Yawovi AGBOYIBO, Edem KODJO et Léopold GNININVI. Ces hommes ont un niveau élevé de culture et chacun dans son domaine, excellait. Ils ont créé à tour de rôle leur parti politique et nourrissaient l’ambition de conquérir le pouvoir pour l’exercer. Il se trouve malheureusement qu’ils étaient minés par leur égotisme et leur égoïsme qui les avaient plombés. C’est pourquoi, ils n’ont jamais réussi à transcender leurs divergences pour parvenir à une unité d’actions pour aller à l’essentiel ; d’où le naufrage politique qu’ils ont collectivement connu.


Au-delà de cette considération, il faut surtout retenir que parmi ces responsables, l’un d’entre eux n’était pas regardant sur le choix des hommes qui l’entouraient. Pour lui, tout se joue sur le militantisme et la capacité intrinsèque de ses lieutenants à invectiver et tourner les autres en dérision. Cet homme, c’est M. Gilchrist OLYMPIO, président de l’UFC qui ne pouvait souffrir la moindre contrariété. Sa philosophie était essentiellement fondée sur la stigmatisation et le populisme démagogique avec le résultat que l’on sait puisque les chiens ont fini par mordre le maître.

Pour positionner ses laquais, il avait, grâce au scrutin de liste, fait élire quelqu’un comme Nicodème HABIA à l’Assemblée Nationale. Il lui avait suffi, pour ce faire, de dresser une liste et il lui importait peu si celle-ci comporte 50% de médiocres. C’est ainsi qu’un inculte politique total a été propulsé là où il n’avait aucune chance de parvenir. Dès lors, cet individu se prend pour un crack politique alors qu’il n’est qu’un politicien au rancart qui ne pèse pas plus lourd que son poids qui n’est d’ailleurs pas lourd. Vidé de l’UFC comme un malpropre, il crée un parti politique qui porte le nom des «Démocrates » alors qu’il ignore jusqu’à la simple signification du mot DEMOCRATIE.



Ce foutriquet se permet de dire à un journaliste sur un plateau de télévision : « Vous, je vous connais, vous êtes de l’UNIR ». Et à qui a-t-il osé dire cette absurdité ? A notre Directeur, M. Lucien Djossou MESSAN dont il entendait parler mais qu’il ne connaissait ni d’Adam ni d’Eve.

La question qui vient à l’esprit après cette bourde monumentale au cours d’un débat, c’est que Nicodème HABIA est politiquement incorrect. Autrement, comment un chef de parti puisse accuser un journaliste d’appartenir à un autre parti politique ?

Etre membre de UNIR est-il un délit ? Si non, comment un vrai démocrate peut-il accuser un compatriote d’adhérer à un parti de son choix ? Un démocrate réfléchi et averti ne peut jamais tomber dans un tel piège. La démocratie est fondée sur le pluralisme politique et les débats d’idées. Nous ne pouvons pas prôner la démocratie et cultiver la pensée unique. C’est vouloir une chose et son contraire à la fois.

Devant une si grave déviance, il convient de dire à M. HABIA qu’il est un fieffé menteur parce que M. MESSAN n’a jamais adhéré au parti UNIR même si l’intéressé a toujours affiché sa sympathie pour ce parti, à cause de la vision de son Président, M. Faure GNASSINGBE, pour qui il a beaucoup d’admiration. Pour plusieurs raisons.

Nous mettons M. HABIA au défi d’apporter la preuve de ses allégations mensongères. Comment peut-on prétendre connaître quelqu’un qu’on n’a jamais rencontré et avec qui on n’a jamais échangé un mot ? En effet, M. MESSAN n’a jamais senti le besoin de rencontrer un tel imposteur. Ce nain intellectuel se vante d’avoir été le fils spirituel de M. Gilchrist OLYMPIO. Dès lors, on comprend qu’il parle des choses dont il ne cerne pas le contour.


En déclarant qu’il ne croit plus aux élections au Togo, il divague d’autant plus qu’il préconise en même temps le soulèvement populaire, une expression trop souvent galvaudée dans notre pays.

HABIA ne peut pas appeler les Togolais à se soulever parce qu’il ne sait pas là où il va lui-même. Cet opposant de la 25e heure doit cesser de déblatérer parce qu’il est venu trop tard dans un monde trop vieux.

Au jour d’aujourd’hui, la nouvelle race des politiciens qui peuplent l’opposition est majoritairement composée de médiocres. N’en déplaise à ceux pensent qu’ils peuvent refaire le monde à leur image.

Les Togolais heureusement ne sont plus dupes. De son vivant, feu EYADEMA était considéré à tort comme l’obstacle majeur à la démocratie. Après son décès, la preuve de l’incapacité de l’opposition à anticiper a été démontrée. La personnalisation du débat politique et la cristallisation maladive sur un homme n’a jamais permis de réussir quoi que ce soit. L’alternance politique ne peut subvenir que lorsqu’un minimum de conditions sera réuni.

Et HABIA est loin d’incarner les aspirations profondes du peuple togolais puisqu’il ne nourrit aucune pensée positive pour le pays. Les incongruités dont il a le secret ne sauront abuser qui que ce soit. L’homme aime s’entendre parler. C’est triste que des quidams de son espèce s’érigent en politiciens et en donneurs de leçons. C’est une imposture. Le tout n’est pas de créer un parti politique au minuscule pour se croire tout permis. Il faut avoir une certaine hauteur d’esprit pour survivre.

Dans nos prochaines éditions, nous reviendrons sur l’homme qui se prend pour le nombril de l’opposition, mais qui, en réalité, n’est qu’un démagogue patenté. Prochainement dans nos colonnes.

Rodrigue

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