L’aide publique au développement (APD) est souvent perçu comme peu efficace. Ce dispositif mis en place après la seconde guerre mondiale pour aider à la reconstruction de l’Europe et assister les nouveaux Etats indépendants d’Afrique a montré ses limites.
C’est en substance ce qu’a souligné la représentante du Système des Nations Unies au Togo, Khardiata Lo N’diaye, vendredi soir lors d’une intervention devant les membres du Club diplomatique de Lomé.
Thème du débat : ‘Aide ou partenariat au XXIe siècle : entre idées reçues et nouveaux paradigmes’
‘Si l’on revient sur l’historique de l’APD et sur ses résultats, il faut avoir l’honnêteté de dire que tout le monde, donateur comme récipiendaires, a pu se tromper à un moment sur la méthode’, a indiqué la responsable du PNUD pour le Togo.
La relation entre pays donateurs et receveurs a profondément changé. Il s’agit désormais d’un véritable partenariat dans lequel le dialogue guide l’aide, a fait remarquer Mme N’diaye.
Toutefois, a-t-elle prévenu, les pays africains qui ne prendront pas leur développement en charge feront toujours les frais d’agendas qui ne sont pas les leurs.
De fait, l’aide publique au développement est en baisse constante ; ce sont désormais les multinationales et les fondations privés qui, dans une certaine mesure, prennent le relais des Etats.
Pour Khardiata Lo N’diaye, la Diaspora joue aussi un rôle de premier plan. Par ses transferts importants, elle est un formidable relais de croissance à condition d’utiliser judicieusement cette manne bien souvent supérieure aux montants octroyés par les donateurs internationaux.
Le Club diplomatique de Lomé est un cercle de réflexion crée à l’initiative du ministre des Affaires étrangères Robert Dussey.... suite de l'article sur Autre presse