Le scrutin serré de la présidentielle gabonaise et les heurts qui ont suivi n'ont provoqué que très peu de réactions officielles de la part des chefs d'État africains.
Au Gabon et un peu partout dans le monde, les réactions ont fusé. Depuis mercredi soir et la courte victoire largement contestée d’Ali Bongo Ondimba dans la course au palais présidentiel, des heurts ont éclaté à Libreville, avec en toile de fond des déclarations triomphales du vainqueur et des sorties critiques et amères du vaincu, Jean Ping, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, dont le QG de campagne a été attaqué.