Avec ses comptes au plus bas et ses devises étrangères envolées avec la chute du prix du pétrole, le Nigeria n'a plus les moyens d'importer son riz ou son huile de palme et cherche à se sortir de la récession en favorisant le secteur agricole.
Autrefois florissante, l’agriculture, a été abandonnée après les premières découvertes d’une immense manne pétrolière au large du Golfe de Guinée à la fin des années 1950.
L’addiction de l’économie nigériane à l’or noir, dont les cours ont aujourd’hui fortement baissé, a ruiné les comptes de l’Etat, qui tire 70% de ses recettes des hydrocarbures.
Mercredi, dans un sombre rapport, le Bureau national des statistiques a révélé que le PIB avait décliné de 2,1% au second trimestre (sur un an).
Aujourd’hui, le gouvernement nigérian peine à payer ses fonctionnaires et doit trouver d’autres sources de revenus. L’agriculture est sans doute la plus évidente.
Avec 84 millions d’hectares de terres arables, qui s’étendent des jungles du sud au désert du Sahel au nord, le Nigeria peut espérer une large production agricole, pour sa population mais aussi pour l’export.... suite de l'article sur Jeune Afrique