« Aide ou partenariat au XXIème siècle, entre idées reçues et nouveaux paradigmes ». C’est autour de ce thème que la 6ème rencontre du Club diplomatique de Lomé (CDL) a tourné ce samedi à Lomé. A la mannette, Khardiata Lo Ndiaye, la Représentante résidente et Coordonnateur du Système des Nations Unies au Togo, qui a entretenu un auditoire fasciné par la profondeur de sa réflexion.
La diplomate onusienne a dressé l’évolution de l’histoire de l’aide publique au développement (APD) au fil du temps. Pendant toute la période de l’immédiat après guerre jusqu’aux années 60, a-t-elle indiqué, l’aide se positionne comme instrument privilégié pour la reconstruction économique et le développement. Elle a évolué pour devenir une « obligation morale du Nord envers le Sud », a-t-elle souligné.
Mais, a-t-elle poursuivi, cette « vison politique et quantitative » de l’APD a atteint ses limites quelques décennies plus tard. « L’APD devient dans les années 80 et 90 le vecteur de la restauration des grands équilibres macroéconomiques. En 2000, le Sommet du millénaire
réoriente clairement l’aide vers la réduction de la pauvreté et l’inscrit dans un contrat universel à travers les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) », a déclaré la conférencière. ... suite de l'article sur AfreePress