Report de la rentrée académique 2016-2017 à cause du Sommet sur la Sécurité maritime/Désolation et désapprobation au PSR

Politique

Publié le mercredi 7 septembre 2016 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait
Les instances dirigeantes du parti PSR renouvelées pour les 3 ans à venir
Lomé, le 19 décembre 2015. Siège de la MUGET. Pr Komi Wolou, juriste, prend la place de Me Abi Tchessa (ancien ministre de la Justice) au poste de Secrétaire national du parti PSR.

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Depuis quelques jours, les Togolais sont fixés sur la date de la rentrée académique 2016-2017. En effet, d’après un communiqué du gouvernement cette rentrée ne se fera que le 17 octobre 2016, soit deux jours après la clôture du Sommet de l’UA (Union Africaine) sur la Sécurité maritime qu’abrite Lomé la capitale togolais du 10 au 15 octobre 2016.

Seulement que depuis l’annonce de ce report de la rentrée des classes initialement prévue pour le 26 Septembre 2016, de presque un mois concédé par l’exécutif togolais, les voix n’ont pas cessé de s’élever pour fustiger une telle décision. A la longue liste de ces contestataires vient s’ajouter le PSR, (Pacte Socialiste pour le Renouveau).

Au travers d’un communiqué, le parti aujourd’hui dirigé par le professeur, Komi Wolou (photo), dit avoir « appris avec une désagréable surprise le report de la rentrée scolaire du 26 Septembre au 17 Octobre 2016, c’est-à-dire de trois (3) bonnes semaines ». Ceci, à cause de « l’organisation du 10 au 15 Octobre 2016 prochains d’un sommet de l’Union Africaine sur la sécurité maritime et le développement ».

Dans la suite de ce document signé de son porte parole, Bodé Tchakoura, le Pacte Socialiste pour le Renouveau tient à exprimer « sa désolation et sa désapprobation de ce report », car pour lui, «un tel événement, propagandiste vis-à-vis de l’extérieur, ne saurait hypothéquer l’avenir de tout un pays à travers sa jeunesse qui constitue sa relève.

Nous ne sommes pas sans savoir que les diverses déprogrammations, suivies parfois de raccourcissements des années scolaires ont pendant longtemps contribué à la baisse du niveau au Togo qui s’illustre dans les mauvais résultats de fin d’année. En témoignent les taux de réussite très bas aux examens du BEPC et du baccalauréat 2016, pourtant obtenus avec rabaissement des moyennes. Cette baisse du niveau s’est fait sentir dans l’expression orale en langue française des candidates à la compétition Miss Togo 2016 ». ... suite de l'article sur Autre presse

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