Sept ans après avoir sonne l’alerte, revoici l’OOAE (Observatoire Ouest Africain de l’Environnement), sur un nouveau front. Il s’agit du front de la lutte contre les déchets électroniques et électriques.
Au cours d’une conférence de presse hier lundi en présence des dépanneurs et frigoristes, qui sont permanemment exposés à ces déchets, le directoire de cet observatoire n’a pas manque de tirer sur la sonnette d’alarme quant aux dangers induits par l’exposition constante à ces déchets.
D’après les explications du Directeur exécutif de l’OOAE, Yao Kpondzro, il était question pour eux d’envoyer un double message dans un premier temps aux manipulateurs des appareils électroménagers (télévisions, radios, réfrigérateurs, ordinateurs, portables et autres) et aux populations, et ensuite dans un second temps au gouvernement.
Des premiers, l’Observatoire entend les voir se débarrasser des appareils usagers en les convoyant vers un centre de recyclage (celui opérationnel actuellement à Adidogomé Vessomé), pour que ce dernier s’occupe du travail de tri pour récupérer les outils réutilisables et broyer ceux non réutilisables.
Et du gouvernement, l’OOAE espère le voir prendre à bras le corps le problème de ces déchets électroniques et électriques en prenant des décrets devant servir à lutter efficacement contre ces déchets souvent sources de destructions de la couche d’ozone, de maladies cancérigènes, et de dégâts manifestes sur l’environnement.... suite de l'article sur Autre presse