Basé « provisoirement » à Dakar, le président du Parti des Togolais est pris à parti par la société Cauris Mangement qui a obtenu 4 chefs d’accusations en justice contre Alberto Olympio. Entre deux avions, l’homme a, dans un entretien accordé à Radio Ebene, livré sa version des faits sur ce qui est judiciairement désigné comme l’affaire Cauris Management contre Alberto Olympio.
Alberto Olympio explique comment de sa rencontre avec le PDG de Cauris Eklo pendant un vol sur Abidjan, Axxend corporation est venu à un pacte avec Cauris. « Je le précise parce que je ne suis pas allé solliciter Cauris pour un financement. C’est eux qui ont manifesté le désir d’investir chez nous. Ce n’était pas de la charité, nous étions hyper rentables, et n’avions aucun problème de trésorerie », relate-t-il, tout précisant qu’il dispose des preuves de ses propos.
Mais estimant que la politique et les affaires ne font pas bon ménage, Alberto Olympio se retire de la direction de Axxend avant son engagement au Parti des Togolais. L’acte est donc mal digéré par le PDG de Cauris qui menace littéralement de retirer ses actions.
"A l’annonce de mon entrée en politique, il a paniqué, allez savoir pourquoi. Il m’a dit littéralement « Alberto, tu es fou, te présenter aux élections présidentielles ? Ils vont tout faire pour détruire la société. Tu aurais dû me dire avant, que tu allais faire de la politique", poursuit Alberto Olympio dans ses révélations.
Ce n’est pas sans faire part de ces interrogations. « Qui sont ces « ILS » ? Qu’ont-ils à voir dans ma décision de faire de la politique ? En quoi cela devrait impacter les performances d’une société dont le siège est à Dakar et enregistrée à Maurice ? Posez-leur la question, je serai curieux d’en avoir aussi les réponses ! », a-t-il dit.
Revenant sur ses absences aux audiences des 21 et 31 août derniers, Alberto Olympio a affirmé avoir collaboré avec la justice dès le début de l’affaire avec trois auditions préalables à la suite desquelles il a introduit une requête de non lieu avec son conseil. ... suite de l'article sur Autre presse