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Togo : Formaliser le secteur informel pour relever la bancarisation
Publié le mercredi 14 septembre 2016  |  Africa Rdv


© aLome.com par Parfait
Agence principale de la FUCEC, au Togo
Lomé, le 31 juillet 2015. Quartier Atikoumé


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Le taux de bancarisation de la zone UEMOA comme au Togo est très faible. A peine 20% selon plusieurs rapports. Le Togo n’étant pas épargné, l’économiste Nadim Michel Khalife soutient qu’il faut résoudre deux facteurs essentiels notamment le secteur informel et la justice pour espérer grimper les marches.

Pour le professeur d’Université Nadim Michel Khalife, le taux de bancarisation faible du Togo est en partie dû à plusieurs facteurs dont les plus importants sont le secteur informel et la justice. Il résume la bancarisation à la facilité d’accès aux services bancaires surtout les prêts. Or, il est aujourd’hui non seulement délicat pour ces entrepreneurs dans le secteur informel d’y accéder même si selon lui, ce secteur envahi par des gens véreux.


Traditionnellement au Togo, dit-il, le secteur informel était réservé aux gens non instruits ou qui ne pouvaient pas tenir une comptabilité. Mais, depuis une dizaine d’années, le secteur est devenu trop important à cause de la fraude fiscale et douanière. Auparavant, les contrôles fiscaux n’allaient pas dans le secteur informel et les gens s’en sont servis pour ne pas payer de TVA. Dans ce cas, l’argent du secteur informel ne passe pas nécessairement par la banque. Certains préfèrent garder leur économie chez eux à la maison dans leur coffre-fort et faire toutes leurs opérations en espèces. A ce rythme, la bancarisation subit un coup. « Quand une économie a un secteur informel très puissant, le taux de bancarisation ne peut être que faible », soutient-il avant d’ajouter « il faudrait que le climat des affaires soit sain ».

L’avis est plus ou moins partagé chez l’économiste Blaise Amoussou-Kpeto qui martèle que les banques ne font pas assez d’efforts pour se rapprocher des populations et il y a une autre partie de la population qui a peur de rentrer dans les banques. « Vous comprenez que les services commerciaux ne font pas suffisamment pour vulgariser la banque et faire entrer les populations toutes les classes. On recherche plutôt des cadres au grand dam des ouvriers », a ajouté l’économiste.
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