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Me Jacqueline Moudeina à Lomé: «L’impunité est la principale cause de violation des droits de l’homme»
Publié le jeudi 15 septembre 2016  |  AfreePress


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Emmanuel Atcha
Symposium sur les acquis des 25 ans de la tenue de la Conférence nationale au Togo
Lomé, le 08 juillet 2016. AGORA SENGHOR. A l`initiative du CACIT (Collectif des Associations contre l`Impunité au Togo) et du Cabinet de Me Jean Degli, les Togolais de divers horizons ont été invités à revisiter l`histoire de la CNS (Conférence Nationale dite Souveraine) pour en dresser le bilan et les perspectives. Ce 08 juillet 2016 coïncidait avec les 25 ans jour pour jour de l`organisation de cette CNS.


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A Lomé depuis ce mardi dans le cadre d’une rencontre du Centre pour les droits civils et politiques, l’avocate principale des victimes de l’ancien président tchadien, Hissène Habré, Me Jacqueline Moudeina a profité de l’occasion pour parler du Tchad de l’ex-dictateur à l’opinion togolaise sur des radios de la place.

«Tous les Tchadiens du sud au nord du Tchad ont été victimes de Hissène Habré qui est parti du pays avec 7 milliards en liquidité, des bijoux de femmes qu’il a appelé l’effet de guerre. Des femmes ont été déportées pour servir d’objets sexuels aux militaires », a laissé entendre l’avocate.

Selon cette vaillante dame qui a lutté depuis 2000 pour que Hissène Habré soit traduit devant la justice, ce qui a été fait, « l’impunité est la principale cause de violation des droits de l’homme et si nous voulons éradiquer la violation des droits de l’homme, il faut s’attaquer à l’impunité ».

L’impunité, a-t-elle insisté, n’est pas finit au Tchad, « elle reste de taille dans le pays », a-t-elle dénoncé tout en citant comme exemple, « on n’a jamais réussi à faire juger un policier au Tchad ».

Pour cette dame, sur le plan des droits de l’homme, les pays d’Afrique ont seulement fait un « petit pas ».

« La condamnation de Hissène Habré est un message fort aux chefs d’Etat qui continuent de maltraiter leur peuple. En tout cas, la lutte contre l’impunité n’est pas à sa fin », a-t-elle lancé.


Telli K.

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