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Nicolas Lawson, à la minorité pilleuse autour de Faure Gnassingbé
Publié le jeudi 15 septembre 2016  |  icilome


© Autre presse par DR
Nicolas Lawson


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Le président du Parti du renouveau et de la rédemption (PRR), Nicolas Lawson reste toujours remonté contre l’opulence criarde dans laquelle vit la « minorité pilleuse » autour de Faure Gnassingbé, pendant le peuple togolais, dans sa majorité, croupit dans une misère indescriptible. Lire la lettre !

Chers compatriotes,

Dans une hallucination propre à votre groupe, vous ne voyez que des jours heureux dans ce qui n’est en réalité aujourd’hui qu’une lugubre marche funèbre de notre société. Malgré l’existence du multipartisme, les dispositions despotiques et la corruption généralisée n’ont ajouté que d’autres visages que tout esprit éclairé et humaniste peut dépister sous ses avatars et ses déguisements nouveaux. Grâce à notre discernement, nous savons que la tentation totalitaire ne meurt jamais dans votre groupe car elle est inscrite dans vos gênes. Aussi, comme nous ne pouvons l’oublier, le monopartisme a dissimulé et a cherché à palier longtemps ses malformations incurables avant de s’écrouler d’un coup. Evidemment, sa décadence ne fut pas sans éclats ni dénuée de manœuvres raffinées.

Lorsqu’il a sombré, il n’est pas mort complètement puisque ses legs culturels, juridiques, institutionnels, philosophiques, immoraux et même esthétiques continuent de vivre dans les esprits. Ainsi, en disparaissant, il n’a légué à aucun de ses thuriféraires la moindre bribe supplémentaire d’humanité. Au Togo, il a failli au contraire venir à bout de la vôtre et de celle de vos alter-egos dans la faction qui se désigne comme la vraie opposition. Mais il nous a infligés une leçon exceptionnelle, bien coûteuse en vies humaines que nous serons inexcusables d’oublier. Il n’est donc pas raisonnable de banaliser tout ce que nous avons vécu le 5 octobre 1990, depuis cette date jusqu’en Janvier 1993 et après, de même qu’en avril 2005, etc. En conséquence, nous ne devons pas après coup transformer nos malheurs passés, et à titre rétrospectif, en une simple aberration anodine qui ne mériterait que des signatures d’accords ou des cadres de dialogues. Une telle inconscience nous préparerait dangereusement et irréversiblement à tomber dans le grave piège contre lequel notre situation fragile actuelle et son capharnaüm ne nous prémunit. Notre prière au PRR est qu’il n’en soit pas ainsi.
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