Il y a quelques jours, le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi a invité dans ses bureaux, Jean-Pierre Fabre, le président du parti politique l’Alliance nationale pour le changement (ANC) pour le tenir informé de l’organisation par le Togo, du 10 au 15 octobre prochains à Lomé, du Sommet extraordinaire sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique.
En réponse à cette information, le chef de file de l’opposition togolaise dit avoir fait savoir au ministre que « sur le principe », son parti ne trouve aucun inconvénient à ce que le Togo organise un tel événement.
Cependant, a-t-il insisté, l’état des relations entre le parti au pouvoir et le gouvernement et l’ANC n’est pas de nature à permettre que l’ANC accueille favorablement cette information. « La majorité parlementaire à l’Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi de révision constitutionnelle, l’ambiance entre nous est marquée par trois (3) points assez graves : le rejet du candidat de l’ANC à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), le renvoi des représentant de l’opposition à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et surtout l’inculpation de certains membres du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) dans le cadre de l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé », a-t-il lancé.
Pour M. Fabre, l’organisation par le Togo de ce sommet « ressemble à une opération de markéting politique ».
La preuve, selon lui, c’est que l’état de finances du Togo ne lui permet pas de prendre tout seul en charge l’organisation de ce sommet. « Il serait mieux que le Togo décline l’organisation pour permettre à d’autres pays dont les finances le permettent d’organiser ce sommet ».... suite de l'article sur AfreePress