Annoncée pour être une célébration de retrouvailles des filles et fils du village d’Akoumapé dans la préfecture de Vo, la célébration de la fête Dzawuzan, a été tout cette année, sauf une rencontre de retrouvaille.
Pour l’évènement principal ouvrant les festivités, de cette 44ème édition, à la place publique Yéssouvito, le nouveau chef canton, Togbui Toudéka Koffi Gbogan Akouma 9, et le Préfet de Vo, Kokou Léguédé, bien que officiellement invités, ont brillé par leur absence. On peut déjà comprendre que les frictions qui ont existé et ont conduit au remplacement à pied levé en 2016 de Togbui Agbossoumondé Milavagan Honoré IV (4), (pourtant chef canton d’Akoumapé depuis 2011) par Togbui Toudéka Koffi Gbogan Akouma 9 (chef canton d’Akoumapé à partir du 26 mars 2016) en ont été pour beaucoup dans la bouderie de cette cérémonie festive.
Aussi pouvait-on constater une certaine indifférence de la part des populations qui, du fait des mésententes créées par le problème de chefferie dans le canton, ont préféré une célébration dans la sobriété que des festivités publiques, en opposition à d’autres qui voulaient garder le caractère festive avec des liesses populaires.
Se prononçant à l’ouverture de la célébration, le président du comité d’organisation, Mensah Gbotsa a bien reconnu que le problème de chefferie a contribué à polluer l’atmosphère dans leur localité surtout dans le cadre de la célébration de la fête. Il a déploré au passage l’absence des deux personnalités précitées tout en rendant gloire à Dieu qui a permis que cela soit ainsi, car pour lui, « tout est bien ».
Natif du milieu, Barthélémy Agba a profité de l’occasion pour appeler les autorités du pays à jouer de leur diplomatie pour trouver une solution acceptable par tous à ce problème de chefferie à Akoumapé, un natif du milieu, pour sa part, a parlé de sabotage.... suite de l'article sur Autre presse
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