L’Assemblée générale des Nations Unies accueille ce lundi une réunion de haut niveau pour gérer les mouvements massifs des réfugiés et des migrants, avec pour objectif de fédérer les pays autour d’une approche plus humaine et mieux coordonnée.
Le président Faure Gnassingbé y assiste et participera mardi à l’ouverture du débat général de la 71e session ordinaire de l’ONU.
Cette réunion à New York est l’occasion de proposer un plan d’amélioration de la réponse de la communauté internationale à ce problème.
Elle marque un tournant pour renforcer la gestion des migrations internationales et offre une chance unique d’instaurer un système plus responsable et prévisible en réponse aux déplacements massifs des réfugiés et des migrants.
La réunion est organisée par le président de l’Assemblée générale, Peter Thomson, et par la conseillère de Ban Ki-moon, Karen Abu Zayd
Mardi, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Ethiopie, la Suède, le Canada, la Jordanie et le Mexique organiseront à leur tour un sommet des dirigeants sur les réfugiés qui exhortera les gouvernements à prendre de nouveaux engagements.
Il faut dire que l’urgence est là. La guerre en Syrie, les conflits en Afrique et les difficultés économiques contraignent des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à aller chercher un futur meilleur en Europe, principal réceptacle de la migration.
Pour le chef de l’Etat togolais, la communauté internationale doit faire plus pour gérer cette crise. Mais il souligne également que la solution passe aussi par une aide financière accrue apportée aux pays les plus pauvres afin qu’ils puissent assurer eux-mêmes leur développement.
C’est la clé de la solution à la crise des migrants.