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Akinwumi Adesina (BAD) «Notre stratégie: encourager l’agro-industrialisation»
Publié le lundi 19 septembre 2016  |  RFI


© Agence de Presse Africaine par Saliou Amah
Investiture du président de la BAD
Le nigérian Akinwumi Adesina a été installe dans ses fonctions de président de la BAD ce 01/septembre à Abidjan


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L’Invité Afrique matin de ce lundi est Akinwumi Adesina. Elu il y a tout juste un an à la tête de la Banque Africaine de Développement ( BAD), cet ex-ministre nigérian de l’Agriculture poursuit le travail entamé par son prédécesseur Donald Kaberuka à la tête de cette banque panafricaine de développement . Son slogan c’est le «High Five» soit cinq grands points qui lui paraissent cruciaux pour permettre au continent et à son milliard d’habitants de se nourrir, de s’éduquer, de s’électrifier. Akinwumi Adesina est interrogé par le correspondant de RFI à Abidjan, ville qui abrite le siège de la BAD.

RFI : Vous êtes motivé par cinq grands projets, ceux que vous surnommez les « High Five » en anglais, qui sont d’alimenter, d’électrifier, d’industrialiser, d’intégrer et d’améliorer la qualité de la vie en Afrique. Alors sans remettre en doute vos motivations, pourquoi est-ce que la BAD réussirait mieux que les Etats dont c’est le devoir de faire ce travail ?


Akinwumi Adesina : Prenez, par exemple, la situation de l’énergie. Il faut industrialiser, il faut que les enfants aillent à l’école, il faut que les médecins travaillent, mais on ne peut pas avoir la compétitivité de l’Afrique sans avoir l’énergie. Aujourd’hui, nous avons un problème avec 645 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’énergie. Donc c’est un problème. Et pour ça, nous avons déjà lancé un autre programme pour l’énergie pour l’Afrique. On va faire l’investissement de 12 milliards de dollars pendant cinq ans, qui va inclure l’énergie de base, qui va inclure aussi l’énergie renouvelable. Mais en ce qui concerne l’agriculture, vous voyez aujourd’hui, l’Afrique détient 65% de toutes les terres arables disponibles dans le monde qui ne sont pas cultivées.

Même l’Afrique aujourd’hui dépense 35 milliards de dollars pour faire l’importation et alors qu’elle a les terres disponibles. D’ici 2025, l’Afrique va dépenser 110 milliards de dollars pour l’importation. Ce n’est pas bien, ça. Donc nous avons déjà lancé ce programme pour ça. Et troisièmement, en ce qui concerne l’industrialisation pourquoi on avait lancé ça ? Vous voyez aujourd’hui l’effondrement des prix de matières premières. Donc les pays qui font l’exportation de matières premières ont toujours subi la volatilité des prix des marchés. Donc c’est très important pour l’Afrique de faire de la valeur ajoutée pour que l’Afrique aussi pousse l’industrialisation et aussi pour la création de l’emploi. Donc notre stratégie, c’est pour pouvoir aider le pays à faire de l’agro-industrialisation.
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Publié le: 9/9/2016  | 


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