En tête du Bilan des 11 années de règne de Faure Gnassingbé, les infrastructures routières passent au premier rang. « Les grands travaux d’hercule », voilà comment l’on baptisa la politique des grands travaux d’infrastructures entrepris sous Faure Gnassingbé en période électorale d’Avril 2015. Et pourtant, les milliers de milliards engloutis dans cette aventure, n’auraient servi qu’à une sorte de stage pour certaines entreprises de BTP, pour des routes et ponts fragiles.
Après le Pont de Wahala sur la Nationale N°1, c’est celui d’Assrama sur la voie Notsè-Tohoun qui a fléchi sous les pluies diluviennes que connaît le Togo ces derniers jours. La voie reste impraticable, et les activités dans le Haho tournent aux ralentis.
Selon les informations fournies par le journal Le Correcteur, le pont serait un piteux chef d’œuvre de CECO BTP, cette entreprise qui a brillé dans l’actualité il y a quelques mois pour avoir, selon les révélations du ministre Ninsao Gnofam, utilisé les fonds alloués au réaménagement de la route Lomé-Vogan-Anfoin pour s’équiper.
Le journal révèle que l’entreprise CECO BTP aurait d’ailleurs abandonnés les travaux sur sa portion du chantier comme c’est le cas également pour la voie Lomé-Vogan-Anfoin.
Travaux bâclés, approximatifs et des ponts rétrécis, mais c’est surtout dans les chantiers inachevés que CECO fait bonne presse. Les faits sont vivants et têtus tant sur le tronçon en question que sur le voie Lomé-Vogan-Anfoin où l’ambiance dans les quartiers saint Joseph, Nukafu et Hedzranawoé reste indescriptible en ces temps de pluie.... suite de l'article sur Autre presse