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10 idées reçues sur l’Afrique, à combattre de toute urgence, selon Euler Hermès
Publié le mercredi 28 septembre 2016  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Parfait
Cet immeuble est celui qui abrite le Ministère des Finances.


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A l’occasion des Rencontres Africa 2016 qui se sont tenues les 22 et 23 septembre à Paris, le leader mondial de l’assurance-crédit, Euler Hermès, a publié une étude dénommée « 10 idées reçues sur l’Afrique ». Des préjugés bien souvent excessifs dont Ludovic Subran, chef économiste chez Euler Hermès, fait le décryptage.

L’Afrique, tous pareils ?

Bien que le climat des affaires soit très compliqué dans la plupart des pays africains, les rythmes de croissance et le niveau de diversification diffèrent sensiblement. M. Sbran décrit trois groupes de pays en Afrique, en l’occurrence les maillons forts (Afrique du Sud, Maroc), les pays champions du changement (Côted’Ivoire, Ethiopie) et les pays qui sont à la traîne (Nigeria, Cameroun) qui doivent « accélérer leur mutation ».


L’Afrique ne marche qu’aux matières premières

L’Afrique est généralement considérée comme le continent qui regorge de ressources considérables, notamment de matières premières. Mais y limiter le potentiel du continent serait réducteur. Actuellement, l’innovation joue un rôle important dans l’économie africaine, indique cette étude, qui souligne que les hubs technologiques sont de plus en plus nombreux sur le continent.

Les infrastructures sont inexistantes en Afrique

Le manque d’infrastructures en eau, en électricité, en internet et en transports, constitue un grand défi auquel est confrontée l’Afrique. Toutefois, « les pays africains ne pourront financer seuls ces investissements en infrastructures. Cela devra générer, à long terme, d’importants investissements dans la région, qui contribueront à financer l’économie régionale », explique Stephane Colliac, économiste senior chez Euler Hermes.

L’Afrique est isolée du monde

Les pays africains commercent avec le monde entier. L’étude établit qu’en 2017, la demande adressée à l’Afrique devrait augmenter de 30 milliards $. D’ici 2025, plusieurs pays africains verront leurs échanges avec le reste du monde évoluer de manière exponentielle.


Les institutions africaines sont inexistantes

Si dans certains pays africains, les institutions n’évoluent pas ou plus, d’autres par contre, à l’instar du Rwanda, ont engagé des réformes importantes. Classé 7e au plan mondial par le World Economic Forum en matière d’efficacité dans la gestion publique, le Rwanda s’est en effet doté d’un outil qui permet aux Rwandais d’avoir accès à des informations cruciales en ce qui concerne l’action gouvernementale, les décisions de l’exécutif, et les manières dont celui-ci établit ses priorités et fait ses choix. Aussi, la révolution numérique permet à certaines institutions de répondre efficacement aux besoins de leurs usagers.

Personne ne veut financer la croissance africaine

Les Africains eux-mêmes s’y sont déjà mis. Malgré le contexte économique actuel, marqué par la chute des cours du pétrole sur le marché international, certains pays africains affichent toujours une croissance au-dessus de 5%.

Le consommateur africain n’est pas bankable

Avec 1 milliard de consommateurs plus riches et plus sélectifs (selon les chiffres de la Banque mondiale, rapportés par Euler Hermès), l’Afrique est incontournable sur le marché de la consommation. En 2016, le continent a enregistré les taux de croissance de consommation les plus élevés du monde, avec 7% pour l’Ouganda, 6% pour la Cote d’Ivoire et 5% pour le Nigeria.

On ne peut pas travailler avec les entreprises africaines

Pour Euler Hermès, considérant les délais de paiement relativement courts accordés par les bailleurs de fonds internationaux aux entreprises africaines, « il est indiscutable qu’une confiance plus forte permettrait de libérer des ressources considérables pour la croissance ».
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