A l’Etablissement public et autonome des marchés (EPAM), ce n’est pas la franche convivialité entre le personnel et la Direction. Mme Ayélégan Folly-Sessi, la Directrice générale est accusée de « violer » les textes et de s’entourer d’un mouvement syndical acquis à sa cause pour fragiliser le personnel qui n’approuve pas sa gestion.
Jusqu’au relèvement de l’ex-responsable par intérim du marché de Gbossimé, accusé d’avoir détourné 790.000 FCFA, des frais de tickets, de son poste, l’EPAM donnait l’impression de fonctionner en vase clos. Le personnel a toujours tu les malversations et des cas de licenciements au sein de la structure. Les quelques rares informations relayées par la presse concernent les réclamations des revendeurs et revendeuses des marchés. Mais, le 26 août 2016, suite à la décision de la Directrice générale de le licencier, le personnel rompt le silence et accuse.
Pour une partie du personnel, l’ex-responsable du marché de Gbossimé ne pouvait pas subir une telle humiliation. « Le camarade a été menotté. Il a ressenti cela comme la pire humiliation de sa vie. Il est psychologiquement atteint et il sera difficile pour lui de se remettre. C’est un homme totalement abattu que j’ai vu », confie une source. A l’en croire, ce dont on l’accuse pouvait arriver à tout le monde. « Il y a des numéros qui sont sautés sur le rouleau de 250 tickets. Si vous ne le constatez pas à temps pour le signaler à l’imprimerie, cela revient au responsable du marché de payer. A cela s’ajoutent les faux-billets constatés à la régie financière », ajoute-t-elle.... suite de l'article sur L'Alternative