L’Américain Jim Yong Kim a été reconduit à la tête de la Banque mondiale (BM) pour un nouveau mandat de cinq ans, a annoncé l’institution financière multilatérale dans un communiqué rendu public, le 27 septembre.
L’homme âgé de 56 ans, qui était l’unique candidat à sa propre succession, entamera son deuxième mandat, le 1er juillet 2017. «C’est avec humilité que j’ai l’honneur de servir cette grande institution», a commenté l’intéressé qui avait manifesté contre les abus de la Banque mondiale, lorsqu’il était étudiant.
Ancien médecin et président d’université, M. Kim a été félicité par le conseil d'administration de la Banque, qui représente ses 189 Etats membres, pour ses «nombreux succès» dont la lutte contre le virus Ebola et le réchauffement climatique.
Jim Yong Kim qui avait affronté la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala en 2012, a été cependant très critiqué par le personnel de la Banque mondiale pour sa gestion interne, et plus particulièrement pour son plan d'économies de 400 millions de dollars, accompagné de licenciements, qui a déstabilisé les quelque 15 000 salariés de cette institution.
Le bilan de cet américain d’origine sud-coréenne a été aussi quelque peu assombri par une polémique sur le versement de bonus à de hauts dirigeants en 2014.
En août dernier, l'association des personnels de la Banque mondiale avait d'ailleurs dénoncé une «crise de leadership» tandis que plusieurs anciens cadres ont déploré, dans une lettre ouverte, l'absence d'une «stratégie claire» et appelé à un processus de sélection plus transparent et ouvert.... suite de l'article sur Autre presse