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Interview de l’humoriste togolais GOGOLIGO
Publié le vendredi 30 septembre 2016  |  La Voix de la Nation


© aLome.com par Parfait
La MUAJ au secours des journalistes et des artistes du Togo
Lomé, le 20 mars 2015. Salle Agora Senghor. Lancement officiel de la MUAJ, Mutuelle des artistes et journalistes du Togo en présence du Premier ministre Ahoomey-Zunu.


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« (…) Ici au Togo, on n’arrive pas à se tenir la main et l’acceptation de l’autre nous manque vraiment »

Artiste chanteur et humoriste togolais, N’TSULEY Komi Mawulikplimi alias « Gogoligo » est à ce jour, l’une des stars qui fait la fierté du Togo sur le plan culturel. Dans cette interview qu’il nous a accordée, le natif de la préfecture de Kloto revient sur ses premiers pas en matière d’humour et donne son appréciation de la scène humoristique togolaise. Il n’a pas manqué de partager son actualité avec ses fans. Lisez plutôt.

La voix de la nation : Bonjour Gogoligo. Cela fait un bon bout de temps que vous êtes sur la scène culturelle togolaise, comment êtes-vous parvenus à se hisser parmi les grands noms en matière d’humour au Togo ?

Gogoligo : Merci beaucoup pour l’opportunité que vous m’offrez. Selon ma vision personnelle, il faut juste croire en soi et avoir confiance en son travail. Il y a beaucoup de talentueux donc il faut bosser dur et être très bon pour être parmi les meilleurs. Je ne dis pas que je suis le meilleur mais il faut essayer de faire mieux ce que tu sais bien faire dans la vie.

D’où tirez-vous vos inspirations?

Les inspirations viennent du vécu quotidien et de nos réalités de tous les jours.

Comment êtes-vous arrivés à l’humour?

Je dis souvent que l’humour, je l’ai tété dans le sein maternel parce que ma maman faisait du théâtre. Donc j’ai moi aussi commencé à faire l’humour depuis le cours primaire notamment lors des semaines culturelles et également au collège où j’ai commencé par me professionnaliser. Plus sérieusement, j’ai commencé l’humour à la radio « Planète plus » et plus tard sur la radio « Fréquence 1 » à Lomé puis à « Radio Lomé » à partir de 2006 et présentement, je suis en service au Ministère de la culture.

Votre actualité sur le plan humoristique!

Je reviens fraichement des Etats Unis où j’ai effectué une tournée dans six Etats qui s’est très bien déroulée. Je repars dans la semaine en Suisse pour MISS AFRICA avec une prestation le 08 octobre à Bruxelles en Belgique et après je vais à Milan en Italie pour une prestation avec d’autres artistes nationaux y compris ALMOK de même que des artistes internationaux.

Vous avez un agenda très chargé, comment parvenez-vous à être positionné sur autant de manifestations?

Dans ses efforts pour la promotion de la culture togolaise à l’international, la diaspora togolaise fait appel à ceux qu’ils estiment capables de remplir une salle de spectacle ou qui sont très aimés à l’extérieur. C’est dans ce cadre que je suis souvent sollicité. Par exemple pour le cas des USA, c’est TOGOLESE FOUNDATION qui m’invite et dans tous les Etats où je passe, Dieu merci je suis bien accueilli et tout ce que je fais déstresse les gens, ce qui veut dire que je suis en quelque sorte, un rassembleur public. Donc c’est ce qui les motive à nous appeler car ils savent que quand ils appellent par exemple, Toofan, Almok ou encore Gogoligo, la salle de spectacle sera remplie.

Quel regard jetez-vous sur l’humour national?

Par rapport à mes expériences ivoiriennes où les acteurs sont très unis dans l’appréciation de leur propre produit, je pense que cette unité nous manque ici au Togo même si ça va un peu mieux. Je vois que ça a l’air d’aller parce que par rapport à hier, aujourd’hui est meilleur. J’imagine que demain sera encore plus meilleur. Ici au Togo, on n’arrive pas à se tenir la main et l’acceptation de l’autre nous manque vraiment. Ce n’est pas le cas en Côte d’Ivoire ou encore au Mali. J’ai la chance de voyager un peu dans la sous-région et j’ai remarqué que les gens s’aiment beaucoup plus que chez nous. Par exemple la dernière fois où nous étions au Congo, il fallait voir les ivoiriens qui étaient ensemble et se comprenaient très bien comme les fils d’un même parent et ça nous manque ici au Togo où tout le monde veut se comporter comme le patron. Or, en matière de ce que nous faisons, il n’y a pas de boss car on apprend tous les jours que le bon Dieu fait.

Selon vous, d’où est né ce sentiment de méfiance entre artiste togolais?

Je peux dire que c’est l’égoïsme et rien d’autre.
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