Une mère (Marijosé Alie) et ses deux filles : trois générations de femmes de la diaspora. Trois mémoires individuelles, mais une seule histoire née dans le même creuset de la Caraïbe.
Tous les sangs du monde sont mêlés en elles, mais c’est l’Afrique qui de loin domine, d’abord dans la musique qu’elles pratiquent toutes, mais aussi à travers la littérature, la peinture et le cinéma. De la calenda, danse clandestine et érotique née dans la servitude, au film Zumbi, du nom du chef rebelle le plus fameux du Brésil colonial, on voit surgir la quête de la liberté par la révolte, mais aussi l’amour. Amnésie, mélancolie, découverte de l’Afrique et construction de soi-même, telle est la diaspora vue et vécue par Marjosé Alie et son groupe.... suite de l'article sur RFI