Le ministre de l'Urbanisme, Fiatuwo Sessenou, participera du 17 au 20 octobre à Quito (Equateur) au 3e sommet mondial du programme Habitat des Nations Unies (Habitat III).
Partout sur la planète, les villes rassemblent des populations de plus en plus importantes qui choisissent d’y habiter, vivre et travailler. Les villes jouent à cet égard un rôle croissant dans le développement humain, mais sont parallèlement confrontées à d’importants problèmes.
Selon les prévisions, 50% de la population togolaise vivra dans les villes d’ici 2018. L’exode rural est massif et rien ne semble pouvoir l’arrêter.
Un mouvement de population qui s’opère dans un contexte économique difficile. Les carences en matière de services publics, l’absence de logements constituent de sérieux problèmes. Il faut ajouter à cela un marché de l’emploi compliqué, notamment pour les jeunes.
Tourner le dos au monde rural n’est pas forcément la solution. Les conditions de vie sont souvent beaucoup dures en ville.
Le gouvernement se bat sur les deux fronts. D’abord inciter la population à préférer la ruralité. Cela passe par des aides financières accordées aux agriculteurs, aux femmes, aux communautés à la base, aux jeunes et aux paysans via la finance inclusive. Mais comme il est impossible de stopper l’exode, les pouvoirs publics ont lancé la construction de logements sociaux, à Lomé notamment.
A Quito, Fiatuwo Sessenou aura l’occasion d’expliquer la façon dont son pays gère le problème et tente de trouver des solutions. Le Togo, comme la plupart des pays d’Afrique n’a d’autre choix que d’adopter un nouvel agenda urbain.