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L’affaire du rapport des incendies du CST : le procès n’a pas eu lieu
Publié le jeudi 12 decembre 2013  |  AfreePress




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Le procès des responsables du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) inscrit au rôle ce mercredi au palais de justice de Lomé sur plainte du directeur de CENTRO, Kpatcha Bassayi, n’a pas eu lieu. Sur les portes du palais de justice, il est affiché, « tous les dossiers inscrits au rôle de ce jour à la chambre correctionnelle sont renvoyés au 19 février 2014 ».
Pour l’avocat principal du CST, Me Célestin Agbogan, l’affaire de diffamation dont sont accusés les responsables du CST qui ont cité le nom du directeur général dans leur rapport des incendies des marchés du 11 novembre dernier est également renvoyée à la même date.

« Le procès n’a pas eu lieu, nous sommes venus et nous avons vu afficher sur les portes du palais que tous les dossiers inscrits au rôle de ce jour à la chambre correctionnelle sont renvoyés au 19 février 2014. Sans autre explication, cela veut dire que l’affaire qui nous concerne est également renvoyée au 19 février 2014 », a-t-il déclaré.

Tout autour du palais de justice, on remarque un dispositif de sécurité. L’avocat principal du CST explique cela par la peur des autorités du CST.

« Cela veut dire que le CST fait peur à nos autorités. Ordinairement lorsqu’on vient aux audiences, la salle est pleine. Jusqu’à 10 heures, il n’y a personne dans la salle. Ce qui veut dire que les justiciables ont été empêchés de rentrer dans la salle », a ajouté Me Agbogan.
Sur la question de la diffamation, l’avocat dit ne pas comprendre pourquoi ses clients peuvent être accusés de diffamation alors que l’affaire des incendies des marchés n’est pas encore tranchée.

« En quoi ont-ils diffamé surtout que le dossier est toujours pendant devant le juge d’instruction qui n’a pas encore situé les responsabilités ? », s’est-il demandé avant d’ajouter que « pour qu’on dise que quelqu’un est diffamé, il faut que la personne arrive à faire valoir le fait que ce qu’on lui reproche n’est pas vérifié. Et donc il faut que l’instruction le concerne avec les autres qui sont également cités dans le rapport ».

Telli K.

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